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Avec ou sans incidences

Publié le 19 avril 2010 par Didier54 @Partages
Avec ou sans incidencesIl est toujours assez difficile de débattre avec moi des gens que j'ai fait entrer dans mon Panthéon personnel. Je suis fan, point. On dit pas de mal, c'est comme ça. J'essaie moins de convaincre qu'avant, sur ce point, mais je suis en général assez imperméable aux critiques (cela marche d'ailleurs dans l'autre sens, pour ceux qui sont aux antipodes de ce panthéon personnel : on peut m'en dire tout le bien qu'on veut, j'entends rien).
Je m'apprêtais, partant de là, à commettre un billet sur le dernier né de la galaxie Philippe Djian,Incidences. Qu'évidemment, j'ai aimé. Comme j'aimais les derniers Bashung, comme j'aime les derniers Têtes raides, Thiéfaine, ou côté bouquins Mankell, Gavalda, Fred Vargas.
Mais pour une fois, je vais faire mon commentaire objectif.
Parce que Djian, j'ai tout lu, et vite. Bien accroché. Me suis laissé prendre par l'histoire, ses rebondissements, ses références. Guider, même.
Pour autant, voilà un bouquin que je ne recommanderais pas forcément.
Croyez moi, il m'en coûte d'écrire cela !
Le gaillard pousse tellement loin sa logique d'écriture, sa recherche, ses thèmes, que quiconque déboulerait là-dedans risquerait d'en être un poil désemparé. Sauf à aimer se coltiner du différent. A l'instar d'un Jauffret ou d'un Bobin. Auquel cas pouvez y aller. Les yeux ouverts. Le coeur bien accroché.
PS : j'ai également causé de ce bouquin ici.

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