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Et si un des débouchés pour les traducteurs JD était la fonction de community manager ?

Publié le 20 avril 2010 par Tradonline

Traducteurs jeunes diplômés : avez-vous pensé à la fonction de "community manager" ?

Je profite de l’occasion de notre recherche d’un stagiaire (dans un premier temps, embauche à suivre normalement) pouvant prendre la fonction de « community manager » pour vous faire part d’une de nos réflexions.

Petit préalable : qu’est-ce qu’un community manager ?
Réponse très succincte : une personne qui aura la responsabilité d’animer des communautés présentes sur Internet. Je vous laisse le soin d’extrapoler et d’affiner cette définition et de la confronter à votre métier et secteur.

En deux mots encore, deux des pré-requis principaux : maitrise de l’environnement Internet & des outils associés, maitrise de l’écrit (dans la plupart des cas, mais cela peut dépendre aussi du contexte).

Si vous voulez en savoir plus, parcourez le guide des nouveaux métiers édités par Michael Page, voir la description du poste « community manager » en page 20. Note : L’importance de la maitrise des langues est un peu oubliée.

Et les traducteurs jeunes diplômés dans tout cela vous me direz ? Une fonction en or pour eux !…Je m’explique…

  1. Maitrise de l’environnement internet : ils sont tous presque "digital natives" (génération Y). Internet est un lieu naturel.
  2. Maitrise des outils utiles : s’ils ont été alertes et curieux pendant leur cursus (sic…), ils doivent savoir les maitriser +/- tous. Sinon, une formation courte suffira pour les mettre à jour.
  3. Maitrise de la langue française, à l’écrit notamment : les traducteurs sont à l’aise avec l’écrit (je me place dans l’hypothèse haute…nous recevons des cv et lettres de motivation…parfois si déprimantes tant il peut y avoir de fautes, tant elles peuvent être creuses…). Avec le style, la rédaction et la maîtrise de l’orthographe requis. Un des axes principaux de leur formation. Un plus indéniable.
  4. Maitrise des langues étrangères : tous traducteurs maitrisent parfaitement une langue étrangère, souvent 2 ou trois. Et ce, même le niveau de maitrise "imparfait" d’une troisième ou d’une quatrième langue permet de comprendre et écrire des messages à des internautes non francophones avec une qualité acceptable. Un plus indéniable.
  5. Ouverture et capacité de compréhension du contexte de l’entreprise accueillant le « community manager » : le niveau d’études du traducteur JD (NDLR: normalement…) a dû lui fournir suffisamment de « bagages » (même si je pense personnellement qu’aucun bagage « diplômant » n’est nécessaire, juste une tête bien faite suffit et une curiosité allant de pair) pour comprendre la stratégie de l’entreprise, son activité, les façons de s’adresser aux différentes communautés, etc, etc.
  6. Le traducteur indépendant (la très grande majorité des traducteurs) travaille à domicile et sur ordinateur…Donc à priori, connecté toute la journée. Cela peut lui permettre d’assurer une fonction de « community manager » à mi-temps, lissé sur toute la journée. Une souplesse et un atout supplémentaire pour lui.

Qu’en pensez-vous ?

  • Traducteurs, y avait-vous pensé ?
  • Recruteurs, idem ?
  • Enseignants, avez-vous parlé de cela aux futurs traducteurs diplômés que vous formez (dans l'objectif de fournir une ouverture maximum sur les débouchés potentiels) ? 

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