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2 gestionnaires optimistes

Publié le 21 avril 2010 par Fabien Major @fabienmajor

Au cours des 5 derniers jours, j’ai pu rencontrer en personne deux gestionnaires institutionnels de premier plan. Gaelen Morphet d’Empire vie (EL Financial) et Stephen Jenkins, cogestionnaire des fonds CI Harbour. Ces deux gestionnaires de style valeur sont assez optimistes. Jenkins mentionnait que pour la deuxième fois en 12 mois, il recommence à déployer son encaisse. On se souviendra que lui et Gerry Coleman avaient déjà gonflé à près de 40% l’encaisse du fonds CI Harbour et à près de 50% celui du Fonds Harbour Croissance et Revenu. Parmi les achats et titres fétiches, il a souligné la qualité de certaines sociétés liées à la technologie et se dit très optimistes pour Cisco, Intel, Microsoft et Taiwan Semi conductor. L’action de la Financière Manuvie retient aussi l’attention de l’équipe de gestion de portefeuille de la décennie au Canada. Les activités de Manuvie tant aux États-Unis qu’en Chine sont très lucratives et cette multinationale en services financiers pourrait en surprendre plus d’un au cours des 3 années à venir.

2 gestionnaires optimistes
En ce qui concerne Gaylen Morphet, je vous rappelle que cette ancienne vedette de l’équipe CIBC (Talvest / Renaissance) a déplacé ses pénates chez EL Financial en novembre 2009. En plus du titre de Vice-Présidente principale, elle devient la chef des placements. Chez Empire Vie on l’appréciait déjà puisque l’assureur avait confié le mandat de ses actions canadiennes de styles valeur à cette coureuse de marathon, lorsque la CIBC l’avait dans ses rangs. Au sommet des marchés, madame Morphet avait la responsabilité de gérer 6 milliards de dollars en actif.

Essentiellement, elle considère que la reprise économique est sur la bonne voie. Les sociétés canadiennes étant évaluées avec justesse, la sélection des titres fera toute la différence dans les  24 prochains mois. Pour les 3 à 5 ans, le Canada devrait bénéficier de la croissance mondiale et de l’augmentation de la demande pour les ressources naturelles. Elle voit le TSX comme un indice dynamique, solide et qui s’adapte rapidement. Pour faire ses choix d’actions, elle vise les entreprises qui sauront profiter de la reprise. Un bon dividende est déjà un bon gage de qualité. Elle commence à inclure des  titres américains et se montre prudente face aux obligations de sociétés ou comportant de trop longue échéance. Notons finalement qu’elle a augmenté les positions de son portefeuille dans les services financiers, dans les produits de base et les soins de santé.


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