Les cent seize euros de la discorde

Chaque année, elle fait fulminer et chacun y va de son commentaire désagréable concernant le prix de la redevance audiovisuelle. Mais quelques fois, il est tout de même intéressant de voir comment cette dernière est en partie utilisée.

Et c’est dans un article publié par le site “Ecrans” (de Libération) que j’ai trouvé une multitude de calculs concernant le coût de revient de chaque émission par an et par redevance audiovisuelle payée.

Tout d’abord, et par l’intermédiaire d’un graphique, on nous montre comment est partitionné ce montant de cent seize euros. Après quelques regroupements, il apparait que les dépenses se répartissent comme cela : 76.41 % allouées à la télévision publique, France Télévisions (comprenant la partie radio de RFO) et Arte France ; 20.68 % pour les radios publiques nationales et internationales et enfin 2.88 % à l’INA.

La télévision qui engloutie plus des trois quarts du gâteau, cela est légitime au vu du nombre de canaux à financer et du coût de la production télévisuelle.

Cela étant, l’article que je cite comme inspiration s’attèle par la suite à calculer le prix de revient d’un type d’émission à l’année par contribuable. Et à cet instant, on se rend compte qu’en effet, le prix semble relativement raisonnable pour ce qui est proposé. Bien sûr, tout un chacun pourra toujours critiquer certains programmes qu’il juge “indigne du service public” mais de manière générale et en fouillant dans son programme télé, certains programmes valent tout au long de l’année largement le coup d’être vus.

Même pour ceux qui abondent dans une envie de culture, de spectacles vivants etc, la télévision publique au cours d’une année rentabilise correctement la mise de départ, en proposant sur l’ensemble des ces antennes des choses tout à fait intéressantes et diversifiées.

Et dans ce registre, les détracteurs de la redevance ne pourront pas mettre en avant que les chaines privées donc gratuites abondent dans ce type de programmation.

Alors je pense qu’expliqué comme cela, le montant de la redevance devient tout de suite beaucoup plus parlant (et ne se fait plus voir uniquement comme une taxe supplémentaire) et légitime largement le montant pour quelque chose qui reste, et il faut le rappeler, le premier loisir des français !