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Has been or not has been ?

Publié le 22 avril 2010 par Agirplus

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Passe ton BAC d’abord. Cette phrase culte qui est valable pour les autres diplômes résume, à elle seule, à quel point la culture du diplôme initial à la vie dure dans notre pays. Et partant de cette conception d’une carrière qui serait tracée et se nourrirait en permanence des connaissances acquises à la fleur de l’âge, qu’en est-il de la mobilité, de la formation tout au long de la vie ou tout simplement de l’employabilité des séniors ?

À titre d’exemple pour les plus de 55 ans, un salarié suédois sur cinq est en formation alors qu’au même âge, c’est à peine plus d’un Français sur dix.

De plus, la crise récente a asséché les financements en la matière. Toutefois, de nombreux dispositifs existent. Les connaissez-vous ?

Faire le point : bilans de compétences et entretiens de mi-carrière

  1. Le « bilan de compétences senior », expérimenté dans huit régions en 2009, devrait être généralisé cette année sur tout le territoire. Ses modalités restent les mêmes qu’un bilan classique mais trois aspects sont renforcés : la perception de soi, la connaissance de son environnement, l’affirmation de ses compétences.
  2. Nouvel outil : l’entretien de deuxième partie de carrière est un droit pour tout salarié de plus de 45 ans, qui pourra en bénéficier tous les cinq ans minimum. Créé par l’accord national interprofessionnel du 13 octobre 2005 (qui vise à promouvoir le maintien et le retour à l’emploi des seniors), il commence tout juste à se diffuser dans les entreprises.

Évoluer dans l’entreprise : mobilité interne, tutorat

  1. Les accords d’entreprises. Une manière d’anticiper le changement plutôt que de le subir. Dans les grandes entreprises françaises, la signature d’accords seniors devrait multiplier les possibilités d’évolution après 50 ans.
  2. Le tutorat. Cette transmission de l’expérience est formalisée depuis 2003 grâce à un accord national interprofessionnel sur la formation tout au long de la vie. Le tuteur doit « accompagner un salarié dans l’élaboration de son projet professionnel; aider, informer et guider le salarié formé dans le cadre de contrats ou périodes de professionnalisation; contribuer à l’acquisition de connaissances, de compétences, d’aptitudes par la mise en situation, participer à l’évaluation des qualifications du salarié. »

Valider son expérience: la VAE

C’est l’outil rêvé pour un senior, une manière de valoriser l’ensemble de son parcours. La VAE est un droit ouvert à tous : salariés, non salariés, demandeurs d’emploi, bénévoles. Il faut justifier d’au moins 3 années d’activité en rapport direct avec la certification visée, que ce soit lors d’activités professionnelles ou associatives.

Mais il faut monter un dossier pour présenter son projet. Et le faire aboutir n’est pas chose facile car le candidat doit passer devant un jury professionnel. Si la demande de congé de validation des acquis de l’expérience émane du salarié, le Fongecif peut prendre en charge la rémunération et une partie des coûts liés à la VAE (validation ou accompagnement). Le salarié peut également utiliser ses heures de DIF pour réaliser une VAE.

Acquérir de nouvelles compétences: CIF, DIF

  1. Le congé individuel de formation (CIF) permet d’acquérir de nouvelles compétences. Il faut d’abord persuader les responsables de la formation professionnelle de la pertinence de son projet. Le CIF permet de suivre une formation d’un an à temps plein ou de 1200 heures à temps partiel.
  2. Autre dispositif : le DIF. Institué en 2004, Le DIF consiste en un crédit de 20 heures par an, plafonné à 120 heures maximum. Il peut ensuite l’utiliser, en accord avec son entreprise, pour développer ses compétences, réaliser un bilan de compétences ou entreprendre une démarche de VAE.

Quels outils pour les demandeurs d’emploi et les indépendants?

En principe, les différents dispositifs sont ouverts à tous : salariés, non-salariés, demandeurs d’emploi. Le problème se situe plus au niveau du financement de ces formations. Les demandeurs d’emploi peuvent bénéficier d’un « bilan de compétences approfondi » (BCA), à condition que cette démarche soit approuvée par un conseiller de Pôle Emploi.

Sources :

L’express

Le FONGECIF


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