Je ne suis ni optimiste ni pessimiste. J’accepte la réalité. Aujourd’hui, l’humanité est surinformée sur les transgressions qu’elle a faites et les malheurs qu’elle cause sur notre planète. C’est à elle à être intelligente; sinon, elle disparaîtra. L’hypothèse négative, c’est que l’humanité ne prendra pas conscience et s’éradiquera elle-même. Et l’hypothèse positive, c’est qu’il y aura un sursaut de conscience pour comprendre que nous n’avons plus le choix de changer. C’est changer ou disparaître. La seule chose sur laquelle je peux quelque chose, c’est ma cohérence propre et les gestes que je pose.
Si on regarde objectivement, nous sommes une catastrophe naturelle, mais d’un autre côté j’ai du mal à croire que nous ne sommes que ça. Ce qui me porte à me demander quelle est notre finalité ici-bas?
extrait de Métro Montréal du 22 avril 2010