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J-49. Episode VIII : Séville, regrets éternels

Publié le 23 avril 2010 par Foothese

J-49. Episode VIII : Séville, regrets éternels

Comme chaque semaine retrouvez notre spécial coupe du monde. Aujourd’hui nous sommes à 49 jours de la coupe du monde. En attendant, Foothese vous propose de revenir chaque semaine sur les plus grands matchs de notre compétition favorite. Episode VIII : RFA-France 82.

Le meilleur et le pire de l’équipe de Franc en un match. Une rencontre pour l’éternité. Comme on se souvient du lieu et des amis avec qui on a vu la finale en 98 ou celle de l’Euro 2000, les anciens se souviennent de cette nuit andalouse.

La France n’a pas bien commencé sa coupe du monde avec le plus le plus rapide de l’histoire encaissé contre l’Angleterre avec une défaite (3-1) à la clef mais a remporté facilement son groupe au second tour. Un groupe pourri avec l’Irlande du Nord et l’Autriche.

Battiston, le sacrifice vain

La RFA elle est passé piteusement au 1er tour en perdant contre l’Algérie puis en arrageant le match contre l’Autriche voisine. Plus brillants au 2ème tour, les coéquipiers de Paul Breitner élimine l’Espagne, pourtant chez elle, et l’Angleterre.

Les teutons commencent fort avec un Littbarski intenable qui ouvre la marque dès la 17ème minute sur un dégagement étrange de Jean-Luc Ettori, le gardien nain des Bleus, déja pas rassurant du tout. Mais la France réagit vite derrière son milieu très technique sorti du chapeau d’Hidalgo : Giresse, Platini, Genghini et Tigana. 9 minutes plus tard, Platini égalise sur pénalty. On est bien mieux mais la carré magique perd Genghini dès la 50′.

Battiston le remplace et se souviendra longtemps de ce match. Ou plus exactement, il ne s’en souviendra jamais. Lui le défenseur joue au milieu et file vers Schumacher. Le balle de match est dans ses pieds mais Haralde ne s’emmerde pas et l’allume de tout son poids. Battiston est peut-être mort pire, il n’a pas marqué. L’arbitre ne dit rien comme le gardien allemand qui ne s’excuse même pas. Platini accompagne son pote complétement KO sur sa civière. Un premier tournant.

On ne pouvait pas perdre

La France joue mieux, la seconde période est bleue mais Six et Rocheteau aligné malgré une blessure ne marque pas. Amoros le jeune latéral frappe et bat Schumacher mais la barre sauve les allemands. Prolongation. Il fait 40° à Séville, tout le monde est mort.

Mais les français en remettent une couche et marque deux fois en 5 minutes. Marius Trésor d’abord qui claque une énorme volée à 10 mètres. Trésor le courageux mais Trésor les pieds carrés qui marque c’est le même miracle que Thuram buteur en 98 contre la Croatie. La France est déchaînée. Plantinie initie le contre et sert Six à gauche qui remet vers Gigi. But, c’est presque gagné pour nous (3-1). Mais la RFA se relève derrière sa star Rummenigge qui blessé avait débuté sur le banc. 3-2 pour la France à la mi-temps de la prolongation.

On se ronge les ongles et on recule. La RFA en profite et égalise sur un centre de Littbarski qui est remis par un Hrubesch, lui aussi entré en jeu, qui dévie vers Klaus Fischer. On ira aux pénaltys pour la 1ère fois de l’hsitoire de la coupe du monde.

Ettori est trop petit

Autant dire qu’on a très peur. Ettori ne couvre même pas la moitié du but. Et pourtant il sort la frappe du libéro Stielike. Mais Six rate dans la foulée. Egalité, pression sur Bossis. Le grand Max frappe une petite merde que sort aisément Harald. Le gros Hrubesch bat facilement Ettori qui n’a même pas daigné plonger. La RFA est en finale. La première d’une série incroyable de 3 finales de coupe du monde consécutive.

Comment a t-on pu perdre avec deux buts d’avance? Pourquoi Fischer était seul sur le but du 3-3? Pourquoi, pourquoi, pourquoi. La France perd, la France pleure mais nous sommes heureux. Nous sommes français.

La semaine prochaine : Episode IX : Argentine-Hollande 78

George Lucas


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