Avec une reprise de l’économie

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Le pénible conseil général des libéraux provinciaux vient tout juste de se terminer à St-Hyacinthe. Dans son discours de clôture, le chef et premier ministre nous a laissé entendre, qu’advenant une reprise de l’économie, que sa popularité reprendrait comme si la semaine n’avait été qu’un cauchemar. Je doute un peu la dessus…

« Dans les prochains mois, sa priorité consistera à faire en sorte que le Québec soit dans la meilleure position possible pour profiter de la reprise économique. » (Source)

En premier lieu, je suis loin d’être confiant que notre économie reprenne à court et même à moyen terme ce qu’elle a perdue depuis quelques années. Notre industrie lourde, là où les salaires sont souvent très bons, quitte vers le cheap labor disponible dans les pays en voie de développement et pour la Chine, la population vieillissante versus le nombre peu élevé de jeunes donnes des coûts élevés en services publics tel que la santé et par l’absence de réels grands projets gouvernementaux qui font travailler le monde en offrant des bons salaires. Même le secteur des hautes technologies a du mal à se développer au Québec, et ce, dû à plusieurs facteurs, dont l’exode des cerveaux. Nous devons compter (plus souvent) pour des emplois de moins bonnes qualités offrant des salaires moins intéressants.

Le dernier budget pour les années 2010 et 2011 n’aidera en rien la reprise économique québécoise. Les hausses de taxes et tarifs que nous aurons à faire face ne seront que des obstacles à notre croissance économique. Les québécois alors plus taxés, perdront une part de leur pouvoir d’achat, ils seront donc moins porté à consommer des biens et des services. De plus, les fabricants et les commerçants devront eux aussi payer plus de taxes et devront pour compenser la perte de profits, hausser leurs prix, ce qui affectera davantage la consommation. Sans oublier les hausses des taxes sur l’essence qui feront augmenter les coûts de transport des marchandises. Le coût des produits de consommation augmenteront par ce fait et le prix de l’essence plus élevé affectera l’industrie touristique en enlevant aux gens le goût pour les sorties de vacances. Pour la confiance de Jean Charest, bien que la mémoire collective est d’environ de trois mois, je doute que M. Charest réussisse à avoir de la compassion. La Commission Bastarache qui dura des mois, nous rappellera les faits que nous avons appris au fil de la dernière semaine et des derniers mois au sujet des dons obscures au PLQ. Il sera donc très difficile pour M. Charest de nous faire oublier les révélations de Me Bellemare et nos doutes à l’égard de la gestion des finances de son parti. Le PLQ passera pas si loin les mêmes temps durs qu’à vécu son «père» au fédéral dans le scandale des commandites qui a donné lieu à la Commission Gomery.

Jean Charest ne s’aide pas trop en retardant toujours une vraie enquête publique au sujet de la collusion dans le monde de la construction et les soupçons dans le processus du financement de leur parti. Il serait favorable pour lui, de ne pas trop retarder, car les prochaines élections s’en viendront et la période d’oublie en sera raccourcie.

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