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Les sacrifiés du travail

Publié le 21 avril 2010 par Fabvass
martine-travaille-plus-pour-gagner-plusCe lundi, Compléments d'enquête (sur France 2) a consacré son émission aux "sacrifiés de l'emploi". A ceux qui multiplient les petits boulots pour survivre, à ceux qui travaillent bien plus que les 35 heures réglementaires mais aussi à ceux qui sont obligés de s'expatrier pour pouvoir travailler.
La galère, ils sont nombreux à la connaitre. Enchainant les intérims, cumulant les emplois à temps partiels ou vivant de petits boulos tout simplement pour vivre ou tenter de vivre mieux. Dans le reportage, on a vu le quotidien d'un homme de ménage, passant plus de temps dans les transports que sur ses lieux de travail avec des horaires fortement décalés (tôt le matin et tard le soir). On a également suivi le quotidien d'une vendeuse en boulangerie, qui pour vivre mieux, a choisi de faire des ménages au noir !  Ou encore la vie d'un pompiste à temps partiel le jour et distributeur de journaux la nuit. Pour eux, comme pour beaucoup de Français, pas de quoi s'offrir la belle vie, plutôt survivre.
Une dure vie de labeur, un salaire de misère et peu de reconnaissance. L'homme de ménage soulignait le fait que peu d'employés de bureau ou de cadres qui le croisaient dans les bureaux lui disaient bonjour.
On a poussé la jeunesse à faire de longues études et aujourd'hui beaucoup d'entre eux se retrouvent sur le carreau. Ils sont nombreux justifiant d'un bac+4 ou +5 à vivre de petits boulots saisonniers pour éviter de se retrouver sans rien ! Et pourquoi ? Parce que la société demande toujours plus ! Des diplômes et de l'expérience. Mais même quand on a beaucoup travaillé, çà n'empèche pas de galérer ! Alors que doit-on faire pour que les entreprises s'intéressent à nous ? Le buzz peut-être...
Autres "sacrifiés du travail", ceux qui devaient s'exiler pour trouver du travail. Ils sont majoritairement d'origine maghrébine et se voient en France refuser bon nombre de postes du fait de leur nom ou prénom à consonance étrangère. Beaucoup se retrouvent à Dubai où leurs cursus est très recherché et où ils peuvent espérer rapidement grimper les échelons. Bac+5, les sociétés Françaises n'en ont pas voulu et celles de Dubai les accueillent sans soucis. La mentalité Française, pleine de discriminations, est pointée du doigt. Verra-t-on tout ceci changer un jour ?

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