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Jour 5 (vendredi 23) ‘Ça vous parle?’ Cheveux...

Publié le 25 avril 2010 par Fabrice @poirpom
Jour 5 (vendredi 23)

‘Ça vous parle?’

Cheveux...

Jour 5 (vendredi 23)

‘Ça vous parle?’

Cheveux jusqu’aux épaules sculptés par l’Oréal, jean’s trop serré, chemise blanche. Accent hollandais. Avec son copain clône, il accroche des pizzas d’un à trois mètres d’envergure. De la pizza bio-équitable-végétarienne. Des quatre-fromages. Il fait une pause pour discuter le bout de gras. Il a beaucoup insisté auprès de l’artiste pour le convaincre d’exposer en France. Discussion anodine pensant le montage d’Esprit des Arts, au Corum de Montpellier.

Depuis ce matin: Déchargement, déballage, nettoyage, cirage, polissage des bronzes. Et ballade dans les allées. Pizzas et patchworks en pagaille. À côté du stand de papa Gat-A, un tartineur de toiles s’affaire. Tapenade décorée. Vendeur d’halogènes dans le passé, il a vendu son bizness qui marchait bien pour devenir tartineur. Artiste Peintre. Ça marche bien. Pas à se plaindre.

Après-midi ballade. Expo des 20 ans du fonds photographique de Montpellier. Gratuit, riche. Un p’tit bonheur. Musée Fabre. Expo sur les vitraux de Soulages à conques et sur 2 sculptures d’Houdon:

  • l’Hiver. Aussi appelée La Frileuse. Une minette ‘barely legal’ grelote, nue, à l’exception d’un drap sur la tête.
  • l’été. La même minette, qui crève de chaud ce coup-ci. Toujours en mode naturiste. Toujours un chiffon sur la tête.

Perte totale et volontaire du sens de l’orientation dans les rues de Montpellier. Friperies: Foutre le nez dans la pagaille de la récup’. Goûter: Bagel cream cheese, myrtille et sucre. Et un Smoothie Orange pamplemousse citron banane. À pleurer comme encas.

Rue des soeurs noires, les bittes en béton qui balisent le trottoir se sont fait refaire le portrait à coup de peinture.

Retour au Corum où Gat-A lutte pour éviter de s’enfuir. Vernissage officiel d’Esprit des Arts. Notables, sponsors et gratin montpelliérain. Les petits fours arrivent. Elle semble aller mieux.

Poursuite de l’errance. Aux abords de la Place de la Comédie, une galerie marchande souterraine laisse échapper du gros son. Dans ses entrailles, des loulous en casquette-jogging transpirent. Ghetto-blaster compatible iPod à plein volume, applaudissements en fin de perf’… Breakdance improvisé. La génération kikou-lol dans ce qu’elle sait faire de mieux: s’enthousiasmer jusqu’à épuisement.

‘Si t’es toujours dans le coin, moi je me casse’

Trip partiel cumulé: sans intérêt. Menu fretin urbain.


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