De deux choses l'une, maintenant : ou bien les gouvernements prennent des mesures pour réduire le fardeau d'une dette qui n'est soutenable ni aux États-Unis ni en Europe, quand les taux d'intérêt sont supérieurs au taux de croissance de l'économie, et ces mesures briseront la "relance" annoncée. Ou bien les États poursuivent leur fuite en avant, les taux d'intérêt remonteront, le poids de la dette s'alourdira un peu plus, et la relance sera tout aussi molle. La Grèce n'est que le maillon le plus faible de cet enchaînement fatidique, et ce que nous faisons pour la Grèce, nous devrons le faire pour d'autres pays membres de la zone euro. Dans les deux cas, on assistera à une augmentation du chômage, qui se paiera forcément au niveau politique – pour dire les choses calmement. Le résultat des élections régionales en France en est le premier signal.
De deux choses l'une, maintenant : ou bien les gouvernements prennent des mesures pour réduire le fardeau d'une dette qui n'est soutenable ni aux Etats-Unis ni en Europe, quand les taux d'intérêt sont supérieurs au taux de croissance de l'économie, et ces mesures briseront la "relance" annoncée. Ou bien les États poursuivent leur fuite en avant, les taux d'intérêt remonteront, le poids de la dette s'alourdira un peu plus, et la relance sera tout aussi molle. La Grèce n'est que le maillon le plus faible de cet enchaînement fatidique, et ce que nous faisons pour la Grèce, nous devrons le faire pour d'autres pays membres de la zone euro. Dans les deux cas, on assistera à une augmentation du chômage, qui se paiera forcément au niveau politique – pour dire les choses calmement. Le résultat des élections régionales en France en est le premier signal.
Image : Philippe Simonnit en 2009, licence CC Paternité, auteur Wikibéral.