Méthode spécifique de gestion du stress, réputée pour mener à bien sa maternité, la sophrologie s’applique également aux problèmes liés à la nutrition.
Le corps reflète nos tensions. Quand nous sommes stressé, il se contracte imperceptiblement et fait mal. Chez certains, ça tombe sur nos cervicales, notre colonne vertébrale ou nos trapèzes, ils en ont plein le dos (c’est tout moi). Chez d’autres, ça touche l’appareil digestif et la tête, le stress entraînant colopathies « fonctionnelles » et maux de tête (là c’est le cas de mon frangin), m’explique Evy Mariani, sophrologue caycédienne spécialisée en Développement Personnel et Contrôle du Stress ainsi qu’en nutrition et contrôle du poids.
Pourquoi ?
La sophrologie enseigne un ensemble de techniques visant à soulager le corps et à calmer l’esprit. Par des exercices de respirations couplés à des mouvements du corps, l’individu ressent le lien entre ses pensées anxiogènes et les réactions de son corps. De cette manière, il apprend à apaiser son corps en reconnaissant, relaxant et rééduquant les zones douloureuses. Ainsi, l’individu se réapproprie son corps avec son contenu physiologique mais aussi affectif, émotionnel, des facteurs sociaux, le corps sexué, les jugements de valeur sur le corps…
Comment ?
Chaque séance est unique. D’abord, on apprend à se relaxer selon trois « techniques clefs » où la respiration tient un rôle capital. La première, est une relaxation spécifique inspirée des travaux de Shultz et Hoffmann. La seconde, consiste à se débarrasser des tensions. La troisième, une activation de l’ensemble du corps.
On continue avec des exercices de concentration. Puis, on prend le temps d’intégrer ce que l’on vient de vivre. Et enfin, on travaille sur les images, les perceptions, les « vivances » apparues pendant la séance.
« Le bénéfice de la sophrologie
n’est pas dans les conseils diététiques qui sont du ressort du médecin, mais dans la prise de conscience du problème comportemental. » observe Evy Mariani,
sophrologue caycédienne.
La détente qu’elle induit dès les premières séances permet au pratiquant de retrouver le sommeil et d’éviter les états d’épuisement. À travers ces « vivances » identifiées et gérées, au fil du temps la conscience, la confiance et l’affirmation de soi s’accroissent. Ce changement profond de la personnalité a de nombreuses implications, et notamment la maîtrise du trac, la préparation aux entretiens pour un job, aux examens pour les jeunes, aux épreuves sportives, à l’accouchement et peut aider à lutter contre les addictions. Personnellement, j’ai eu recours à la sophrologie en période de stress lié aux fécondations in vitro que j’endurais alors, le terme endurer n’est pas trop fort. C’est fou le bien-être et le « zen » que la sophrologie me procurait alors !
Sophrologie et nutrition
Pas facile de se voir tel que tout le monde nous voit. Il faut nous contenter de la balance, l’IMC (indice de masse corporelle), et les photos pour avoir quelques indications sur notre aspect réel. C’est alors qu’on décide de changer la forme de son corps et qu’on s’occupe de son poids. Pas seulement en suivant un régime.
La grande idée de la sophrologie est que si nous voulons changer un fonctionnement délétère à notre organisme, nous devons nous adresser toutes les parties de notre corps. En sophro-nutrition, explique Evy Mariani, on mobilise plus particulièrement les organes qui président à la fonction alimentaire et gustative avec des exercices ludiques. Chaque individu ressent durant la séance comment il traite et, ou souvent maltraite son corps.
Il comprend les dérèglements alimentaires qui ont déterminés la prise ou la perte de poids. Le bénéfice de la sophrologie n’est pas dans les conseils diététiques qui sont du ressort du médecin mais dans la prise de conscience du problème comportemental.
Pour les adeptes comme les néophytes de la sophrologie, voici ses bénéfices en deux mots et un exercice à pratiquer en cas de coup de mou pour se sentir bien !
Evy Mariani : 06 78 98 19 55, [email protected]