{Test Blu-Ray AVATAR ::

Alors que beaucoup attendaient la version 3D directement en Blu-Ray, James Cameron nous prend à contre-pied en nous proposant un Blu-Ray avec une image au ratio de 1.78:1. Aucune bande noire, l’œuvre prend tout l’espace … Un très bon point ! Allons voir si la rose tient ses promesses …

Aspect Technique

Il faut bien avouer qu’avant de me lancer dans cette critique technique, j’ai du ouvrir mon dictionnaire des synonymes pour trouver bon nombre de substituts au mot magnifique …

Le transfert Blu-Ray est parfait. Le plus beau qu’il m’ait été donné de visionner. Les détails sont tout simplement impressionnants et apportent une profondeur abyssale ! Les couleurs brillantes et la qualité d’image vous font perdre votre mâchoire inférieure ! Et pendant que vous la ramassez, vous vous faites engloutir par des contrastes encore une fois inégalés !

Avec un tel dynamisme et une telle homogénéité, je vous autorise à vous évanouir pendant le film … On passe vraiment à la vitesse supérieure … Les plus sceptiques auront une remarque très constructive en lâchant un très succinct : encore heureux pour un film récent ! Il est vrai qu’il paraît évident de constater qu’aucun artefact numérique ou bruit ne vient perturber notre œil …

J’avais énormément d’attente quant à la sortie de cette révolution cinématographique, comme aime l’appeler bon nombre de fans ! Un transfert sans faille maîtrisé de bout en bout par le maître de cérémonie, James Cameron. En effet, ce produit est bien plus que fini …

Quid du son ? Un pur régal. La piste VO DTS-HD Master Audio est immersive à souhait. Chaque recoin de votre système Home Cinéma est utilisé à bon escient. L’abondance des basses à la fois sourdes et puissantes peut aisément nous convaincre du caractère top demo de ce Blu-Ray.

J’aimerais également ajouter que la police de caractère  utilisée pour le sous-titrage de la langue Na’vi est très agréable (elle l’est d’autant plus qu’en VF, vous n’aurez pas à subir les affres d’un double sous-titrage marqué au fer jaune !!).

Côté Bonus, c’était annoncé … le néant ! But purement commercial ou envie réelle de ne pas gâcher l’œuvre originelle avec des Bonus faits à la va-vite ? Chacun aura sa réponse …

Dans tous les cas, l’édition spéciale qui sortira d’ici la fin de l’année proposera, on l’espère, des featurettes HD, un accès au BD-Live, un (ou des ??) commentaire du réalisateur …

Note Technique : 10/10

’engouement général et au buzz mondial qui avait déferlé sur notre belle planète numérique. Sans pour autant être sceptique, je voulais préserver un regard neuf et objectif sur l’œuvre proposée.

James Cameron fonctionne par cycle … Sept ans entre les deux premiers Terminator, Six pour préparer le naufrage le plus célèbre du cinéma US (ndlr : Titanic en 1997) et 12 ans pour nous offrir cet ouvrage extra-ordinateur.

Tout comme pour la sortie des films précédents cités, AVATAR

a eu son lot de plainte pour plagiat (DELGO ou encore Call Me Joe de Poul Anderson pour ne citer que les plus troublants). Je ne lui en tiendrai pas rigueur tant l’histoire proposée possède une réelle consistance. Je ne me permettrai pas de juger mais je vous laisse regarder l’article dédié à cette controverse en VO.

Il y au moins une chose sur laquelle nous pouvons être tous d’accord : si vous avez 250 millions de dollars à mettre dans un projet et que vous souhaitez un retour sur investissement, confiez-le à James Cameron !

Avatar divertit, enivre et fait reverdir l’écologiste caché au plus profond de nous même ! Le film est d’ailleurs sorti le 22 Avril, Earth Day, tout un symbole. Vous pouvez d’ailleurs rejoindre le programme : Arbre-Maison pour adopter votre arbre !

C’est un comble vu le dégagement de CO2 généré par les millions de lignes de code traitées au jour le jour par les puissants méga-calculateur ! Hum ^^

Est-ce pardonnable ? Franchement, comme on dit à Bordeaux, Gavé ! L’avancée technique proposée ouvre de nouvelles portes aux futurs cinéastes avides de surpasser le maître !

Le culte est créé et lancé.  L’invention de la langue na’vi fait appel à mes réminiscences Tolkienistes ! Même si la langue créée n’atteint pas la perfection de l’elfique, il faut saluer la performance.

Pour compléter le très beau tableau peint par Sieur Cameron, il fait appel à un quasi-inconnu, le très bon Sam Worthington (que l’on avait pu admirer dans Terminator Renaissance … tiens donc) épaulé par une très bonne connaissance tueuse d’Aliens, Sigourney Weaver, qui offre une performance globalement bien maîtrisée et nous fait admirer son talent de basketteuse !

Vous rassemblez tout ce joli monde en 2154 en y ajoutant un zeste de conflit américano-na’vi sur le sol de Pandora et vous obtenez une allégorie sur la politique contemporaine.

Vous le comprendrez assez aisément, et vu la note inscrite ci-dessous, il se passera un certain temps avant d’avoir un film qui atteint cette perfection !

Note Artistique : 10/10