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Victime du lobbie vaccinal

Publié le 27 avril 2010 par Uscan
Le Dr Andrew Wakefield, gastro-entérologue, déjà directeur d’un groupe de recherche au Royal Free Hospital de l’École de médecine de Londres, est une autorité internationale pour les maladies intestinales induites par des médicaments. Pendant des années, il a travaillé avec son équipe sur les liens de cause à effet entre le virus de la rougeole contenu dans le vaccin ROR, l’autisme et les désordres intestinaux des enfants. Les labos n'ont pas apprécié.

Avec 13 de ses collègues anglais il a publié, dans le Lancet du 27 février 1998, une étude sur huit enfants qui furent atteints de graves affections intestinales puis devinrent autistes tout de suite après la vaccination ROR. Cinq d’entre eux avaient eu des réactions fâcheuses à de précédentes vaccinations. Ces résultats furent entre autres confirmés en 2006 par d’autres études indépendantes.

Le Dr Wakefield étudia la possibilité que le virus de la rougeole contenu dans le ROR puisse se fixer dans les intestins d’enfants sensibles et y déclencher une inflammation. Celle-ci provoque alors un déséquilibre chimique du corps et du cerveau et peut ensuite aboutir à l’autisme. En 2001, en récompense de ses travaux, le Dr Wakefield est devenu Fellow du Royal College des Pathologistes, nomination prestigieuse.

Mais certains de ses collègues n’ont pas vu pas d’un bon œil ces travaux menaçant le lobby vaccinal et ont essayé de les discréditer... En février 2010, évènement rarissime, la revue The Lancet décide de rétracter le fameux article de Wakefield douze ans plus tard, en réaction à une décision du General Medical Council (GMC) d’Angleterre et aux insistances de l’industrie pharmaceutique.... 

Voici une lettre qu’Andrew Wakefield a récemment écrit et qui sera publiée sur le prochain numéro de la revue Nexus (mai-juin 2010) : 

« Le mercredi 7 avril, les avocats du General Medical Council (GMC) ont demandé que je sois rayé de l’Ordre des médecins du Royaume-Uni, ainsi que deux autres médecins impliqués dans l’affaire du ROR-autisme, et que nous n’ayons plus le droit d’exercer la médecine.    Les instances médicales ont estimé que trois d’entre nous, le Pr John Walker-Smith, le Pr Simon Murch et moi-même, sommes coupables d’avoir entrepris des recherches sur des enfants autistes sans l’approbation d’un comité d’éthique. Nous pouvons prouver, avec de nombreux documents, que cette affirmation est fausse.   Permettez-moi d’affirmer clairement que le procès du GMC n’avait d’autre objectif que la protection de la politique vaccinale concernant le ROR. Cette action a été menée pour écraser la dissidence, selon un plan organisé qui, à mon avis, sert le gouvernement et l’industrie pharmaceutique et non la santé des enfants. Il est important de noter qu’il n’y a jamais eu, contre les médecins, une seule plainte de parents impliqués dans cette affaire.   Mes collègues, les Professeurs Walker-Smith et Murch, sont des pédiatres de grand renom. Depuis des dizaines d’années, ils sont des leaders en gastroentérologie pédiatrique, consacrant leurs vies à soigner des enfants malades. Notre seul « crime » dans cette matière fut d’écouter les inquiétudes des parents, d’agir selon notre conscience professionnelle, et de donner des soins appropriés à cette population enfantine délaissée. Il est impensable qu’à la fin d’une carrière remarquable, on puisse considérer les soins du Pr Walker-Smith sur des enfants comme contraires à l’éthique.   Au cours de notre travail, nous avons découvert et traité un nouveau syndrome de maladie intestinale chez les enfants autistes, soulageant ainsi leur souffrance. Cela devrait être fêté, alors que nous avons été vilipendés par la presse et diabolisés par une vaste campagne du ministère de la Santé. Le but de cette publicité négative était de discréditer mes critiques sur la sécurité du vaccin.    Tristement, mes collègues ont souffert de dommages collatéraux dans cette lutte pour éviter une véritable enquête scientifique. Ils devraient être épargnés et garder leur réputation intacte, car ils n’ont rien fait qui n’était juste.   La perte de ma propre licence médicale va, malheureusement, me priver du bénéfice de mon travail. Bien que je ne prenne pas cette perte à la légère, la souffrance — dont la plus grande partie n’est pas justifiée — que j’ai constatée chez ceux qui sont victimes de cette maladie fait que, par comparaison, mes tracas professionnels semblent un petit prix à payer.   Aussi longtemps que se posera la question de la sécurité du vaccin ; aussi longtemps que cette sécurité dans la politique vaccinale sera subordonnée au profit et à des intérêts particuliers ; aussi longtemps que les avantages des vaccins seront menacés par ceux qui ont trahi la confiance du public en niant leurs effets secondaires et aussi longtemps que ces enfants auront besoin d’aide, je continuerai mon travail. »   Le Dr Andrew Wakefield est un gastroentérologue reconnu, engagé dans l’étude de l’inflammation intestinale et son rôle dans les désordres du développement des enfants. Il s’est à présent investi dans une initiative nouvelle, spécifiquement centrée sur les causes de l’autisme. Son livre Callous Disregard (qu’on pourrait traduire par « Une indifférence glaciale ») va sortir en mai 2010. Il est probable que nous ne le trouverons pas en France avant longtemps. 
Lu sur Agoravox

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