Auxerre, dernier obstacle de l'OM vers le titre
(sport24.com)
Le bilan de la 34ème journée de Ligue 1 sera bref, le temps m'ayant manqué.
Vous aurez donc seulement droit au résumé complet de la rencontre qui a opposé le Paris Saint-Germain au Stade Rennais. J'évoquerai également la difficile mais si précieuse victoire de l'OM,
ainsi que la belle aventure d'Auxerre qui continue, l'inexorable chute de Bordeaux et la lutte pour le maintien qui se précise.
Paris SG 1-1 Rennes
: Paris ne perd plus
Au terme d'un match animé et au cours duquel les deux équipes ont eu leurs temps forts, le Paris Saint-Germain a concédé le match nul face à Rennes qui a été sauvé par ses montants à trois reprises.
Paris SG : Hoarau (64ème)
Rennes : Leroy (32ème)
Dès le début de la partie, Paris prenait le jeu à son compte. La puissante frappe du cou-de-pied droit de Sessègnon, qui frôlait le montant droit de Douchez (5ème), traduisait cette domination immédiate des Parisiens. Grâce à un jeu collectif fluide et à une bonne conservation du ballon, ces derniers asphyxiaient totalement les Rennais. Mais après vingt minutes totalement à l'avantage des locaux, la rencontre s'équilibrait. A l'image de Jallet qui était dans tous les bons coups en début de match, les Franciliens, moins présents dans l'entrejeu, reculaient beaucoup trop, laissant les Bretons prendre le jeu à leur compte. La sanction ne se faisait pas attendre. Suite à une magnifique ouverture de Lemoine, Briand se jouait de Camara, repiquait dans l'axe et servait Leroy qui ajustait Edel à bout portant (0-1, 32ème). L'ancien Parisien a ouvert le score sur la première véritable occasion rennaise. Touché moralement, le PSG tentait de réagir, mais la déviation de Hoarau était repoussée par Lemoine sur sa ligne de but (38ème). Bien en place, la défense bretonne contrastait avec la défense parisienne, trop souvent dépassée. Marveaux effaçait Sakho d'un subtil crochet, mais se heurtait à Edel auteur d'un geste réflexe dans les pieds du milieu de terrain (41ème). Sur un coup-franc de Marveaux, décidément très actif, Hansson plaçait une puissante déviation de la tête décroisée qui obligeait Edel à une nouvelle parade décisive (44ème).
Le premier quart d'heure de la seconde période était très compliqué pour Paris. Après une incursion dangereuse de Bangoura bien gêné par Jallet (51ème), Marveaux tentait sa chance de loin, sans trop de soucis pour Edel (61ème), juste avant que Leroy n'arme une frappe enroulée du droit qui passait de peu à côté du montant gauche du portier parisien (62ème), et que Marveaux, encore lui, ne voit sa puissante frappe décroisée fuir le cadre (63ème). Mais alors que la domination rennaise atteignait son apogée, Hoarau combinait bien avec Jallet dont le centre sans contrôle trouvait l'attaquant réunionnais, qui ajustait Douchez d'une belle tête décroisée (1-1, 64ème). Moins de dix minutes plus tôt, Hoarau avait manqué de peu l'égalisation, sa déviation de la tête étant repoussée sur la ligne de but par M'Vila (56ème). Boostés par ce but, les Franciliens reprenaient clairement le jeu à leur compte. La tête de Mangane qui rebondissait sur la transversale aurait pu refroidir les ardeurs parisiennes, mais pas du tout. Après avoir repiqué dans l'axe, Luyindula armait une magnifique frappe du droit qui s'écrasait sur le poteau de Douchez (84ème). Très en réussite, le gardien breton était une nouvelle fois sauvé par son poteau sur une déviation involontaire de Hansson (91ème). Dans la foulée, Hoarau trouvait la barre transversale des visiteurs sur un corner tiré par Sessègnon (92ème). Un penalty aurait pu être sifflé pour une faute sur Erding à l'entrée de la surface, mais monsieur Ledentu laissait jouer, au grand dam des supporters parisiens (92ème).
Après une bonne entame de rencontre, Paris a longtemps souffert mais aurait pu s'imposer en fin de match, face à des Rennais qui ont été sauvés trois fois par leurs poteaux au cours des dix dernières minutes. Sans totalement convaincre, le PSG a tout de même aligné son septième match consécutif sans défaite.
Marseille faiblit mais
gagne
Contre Saint-Etienne, dimanche soir au Vélodrome en clôture de la 34ème journée, l'OM a eu toutes les peines du monde à s'imposer, et ce malgré l'ouverture du score précoce de Valbuena. Qu'importe. Avec ce septième succès consécutif, les Olympiens ont fait un pas de plus vers un neuvième titre de champion de France qui leur échappe depuis 18 ans. Certains joueurs commencent à accuser le coup physiquement, mais est-ce réellement important ? Car aujourd'hui, personne ne semble en mesure de venir les chercher.
(sport24.com)
Auxerre s'offre une
finale
Plus personne ne peut rattraper l'OM, sauf peut-être Auxerre, son dauphin. Ce qui aurait paru fou en début de saison est aujourd'hui fort possible, à savoir que l'AJA se qualifie pour la Ligue des Champions. Dimanche à Toulouse, les Bourguignons ont une nouvelle fois fait preuve d'une efficacité et d'un réalisme affolant pour finalement s'imposer assez largement. Avec neuf points d'avance sur le sixième, les Auxerrois ont quasiment assuré leur place en Europa League. Mieux encore, ils comptent six points d'avance sur le quatrième. Vendredi, les hommes de Jean Fernandez affrontent le leader marseillais pour ce qui s’apparente à une véritable finale du championnat.
Bordeaux en plein naufrage
Il y a quelques semaines, je posais la question suivante : Bordeaux peut-il tout perdre ? Aujourd'hui, nous nous dirigeons vers un oui. Après avoir perdu la finale de Coupe de la Ligue, l'occasion de disputer une demi-finale de Ligue des champions et leur titre de champion, les Girondins, qui n'ont inscrit que 14 misérables points depuis la phase retour, pourraient perdre l'opportunité de jouer la C1 la saison prochaine. Relégués à quatre points du podium (avec un match en moins, ndlr) après leur défaite à Lorient, les hommes de Laurent Blanc n'ont plus leur destin en main. Le bateau bordelais est au bord du naufrage.
(sport24.com)
Le maintien, une affaire
entendue ?
Abnégation ou folie ? L'entraîneur de Boulogne Laurent Guyot dit croire encore aux chances de maintien de son équipe. Larges vainqueurs de Sochaux au Stade Bonal, notamment grâce à la première réalisation de Grégory Thil depuis huit mois, les Boulonnais comptent pourtant neuf points de retard sur Saint-Etienne, premier non-relégable, à seulement quatre journées de la fin. Malgré tout, le promu veut s'accrocher et luttera jusqu'au bout. Défait par Lille, Le Mans pourra de son côté regretter l’arbitrage discutable de Monsieur Guillard qui a donné à Lille un penalty plutôt généreux et oublié d'en siffler un bien plus évident pour le MUC qui compte huit points de retard sur l'ASSE. Tout semble ainsi joué, mais tant qu'il y a de l'espoir, il y a de la vie.
Les résultats de la 34ème journée :
- Le Mans Lille
- Lorient Bordeaux
- Nancy Montpellier
- Nice Grenoble
- Sochaux Boulogne
- Paris SG Rennes
- Lens Valenciennes
- Toulouse Auxerre
- Marseille Saint-Etienne
- Lyon Monaco