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Parlons cactus !

Publié le 28 avril 2010 par Livmarlene

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Le nom de mon blog en induit plus d’un en erreur. Non, vous ne trouverez ici aucun paradis du cactophile. Pas la moindre galerie de photos de succulentes (l’autre nom des plantes grasses), pas plus que des conseils pour favoriser la floraison de vos Turbinicarpus... Mais je passe par une période où je ressens le besoin de revenir aux fondamentaux, à savoir les raisons qui m’ont incitée à choisir ce titre à mon blog. Y’a bien du théâtre là-dessous, mais je vous en parlerai une autre fois. Mon envie du jour est plus musicale. Parce qu’il est vrai que certaines chansons sont tellement en avance sur leur temps, tellement imprégnées de la coolitude de leur interprête que rien ne peut leur faire prendre une ride, pas même le fait de dire qu’elles datent à 1966. C’est le cas des cactus, reprise maintes fois, par Vanessa Paradis ou par des candidats de télécrochets retombés depuis dans l’anonymat le plus complet. Souvent copiée, jamais égalée. Voici rien que pour vous, la version de ce cher Jacques Dutronc :


Ah, le play-boy qui fait crack-boom-hue, il est cool, il est drôle, il est charismatique... Et c’est là que ça m’amuse. Parce que l’amour naît toujours où on ne l’attend pas. Il faut bien admettre que Françoise Hardy, en tout cas d’un point de vue musical, ce n’est pas vraiment ce qui se fait de plus marrant ! Tous les garçons et les filles de mon âge... Ecoutée en boucle par une trentenaire dite célibattante, c’est la déprime a-ssu-rée ! Jugez par vous-mêmes ! (et au passage suivez ce lien vers une petite perle signée Eurythmics. Ah tout de suite, ça fout la pêche !)

En tout cas, le couple Jean-qui-rit, Jane-qui-pleure a pondu un beau petit qui n’a rien à envier à Papa. Thomas gratte comme un dieu (sa guitare), chante avec une voix et un je ne sais quoi de piquant tout droit hérités de son génial paternel et a même eu la sagesse d’attendre d’être vraiment une pointure avant de plonger dans le grand bassin médiatique, faisant ses classes sur le marché aux puces de St Ouen avec les meilleurs musiciens jazz manouches. Une sagesse qui, souhaitons-le, lui permettra de bénéficier de la même longévité artistique que ses parents. Allez, pas de jaloux, même si un manouche sans guitare, c’est un peu balot, écoutons un peu le rejeton ! (avant que vous me tiriez dessus à boulets rouges, je tiens à dire que j’aime beaucoup la chanson.)



Y'a des familles comme ça, dont tous les membres sont si séduisants qu’on se demande pourquoi diable on est issu d’un nid moins idyllique. Jusqu’à ce point du billet, je ne savais pas très bien où allait ma plume. Je viens de comprendre. Imaginez-vous que mon père est sourd comme un pot et ma mère aphone depuis plusieurs jours. Et qui joue le décodeur ? Mais qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ?


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