La Corona n’est pas la meilleure des bières, nous serons d’accord là-dessus. Mais, mixez un peu de sauce chili, un fond de sauce soja, un brin de citron, du jus de tomate, et du sel autour de votre verre avant de vider une Corona dans le tout.
Le résultat est un pur bonheur, juste relevé comme il faut : ça se boit tout seul !
Sinon, trêve d’alcoolisme, le Mexique est plein de richesses. Que ce soit attablé devant un taco, à discuter au détour d’une rue ou à profiter de l’amalgame de couleurs tropicales, un pays merveilleux – même si on ne s’y sent pas toujours des plus tranquilles la nuit tombée…
J’ai donc traînassé ces derniers jours dans l’un des quartiers de l’immense ville, celui de La Condesa, plutôt aisé et tranquille, loin du centre-ville et de ses touristes, de son Mexico de carte postale et son agitation trop bruyante. Rassurez-vous, c’est également au programme, mais pas tout de suite.
Et puis un petit tour par l’université de Mexico, un campus immense dans un style américain. Des milliers d’élèves, pas moins d’une trentaine de divisions (des Lettres aux Sciences en passant par l’Economie, la Médecine, et autres), juste impressionnant.
Et puis, grand moment d’émotion, j’ai rencontré pour la première fois un psychologue relativement partisan de l’école jungienne ; une discussion d’une demi-heure des plus intéressantes, ouvrant des dizaines de porte quant à la compréhension des symboles et des mythes mésoaméricains. Un bonheur de réflexion : j’ai eu droit à l’explication du pourquoi de 2012 et du calendrier maya, à l’équilibre des mandalas, au manichéisme polaire de l’anima et de l’animus, et à savoir pourquoi le Christ ressuscite en 3 jours (ou pourquoi toute personne qui visite l’Inframonde meurt au bout de 3 jours – ce qui revient au même).
Le périple continue, j’espère sous d’aussi bons auspices !
[Vue de la Bibliothèque universitaire]
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble