Vélos en liberté

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Le principe des vélos partagés a été inauguré à La Rochelle dès 1974 ! Aujourd’hui les vélib’, vélo’v’ et autres systèmes de bicyclettes en libre service se répandent comme trainée de poudre. Un système d’éco-mobilité à découvrir dès sa descente du train !

On en connait l’utilisation des City-Bike à Copenhague, des Bicing à Barcelone ou Veloway à Londres, mais il n’y a plus besoin d’aller à l’étranger pour utiliser un vélo partagé : des villes comme Rennes (Vélo à la carte), Orléans (Vélo+), Montpellier (Vélomagg ), Lyon (Vélo’v ), ou encore Aix-en-Provence (V’hello), Caen (V’eol) ou Dijon (Veoldi) ont donné un exemple repris et développé ailleurs aujourd’hui, notamment Paris (Vélib’). La solution, anecdotique au départ, est devenue une véritable initiative des villes qui veulent favoriser la mobilité douce et, dans la plupart des cas, c’est la publicité qui finance les vélos. C’est d’ailleurs pour cette raison que le marché n’est pas dominé par des sociétés de location de vélos, mais bel et bien par des publicitaires, JC Decaux et Clear Channel. L’avantage : les villes offrent les concessions, les concessionnaires assurent la gestion et la maintenance des bicyclettes.  Résultat, la carte bleue sert à donner une caution mais la location elle-même peut aller de la gratuité complète à 1 € de l’heure, un tarif toujours attractif pour faire un tour en ville. Les stations se disséminent dans les rues, on emprunte le vélo à une borne, on le rend à une autre, la liberté. Aujourd’hui, pas moins de 29 villes françaises ont ainsi le vélo en partage, les plus récentes étant Bordeaux, avec son VCUB depuis février 2010 et Valence (Libélo) en mars. Les deux petites dernières seront rejointes par Saint-Etienne qui annonce un Véli’Vert  dès le mois de juin prochain. A nous les pistes cyclables!

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