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Nouvelle Star : on refait le prime !

Publié le 29 avril 2010 par Poclatelephage
Nouvelle Star : on refait le prime !
Le prime d’hier soir de la Nouvelle Star était à l’image de tout ce que je déteste dans le programme, et pourtant en une prestation du petit Benjamin, il a trouvé grâce à mes yeux.

Le jury continue envers et contre tout à se montrer globalement insupportable. Marco Prince qui se tenait jusque là a trouvé malin d’humilier le benjamin, à plus d’un titre, de la promotion en soulignant qu’il était probablement puceau. Philippe Manœuvre et André Manoukian semblent surtout là pour relever le défi que le journal Libération leur lance chaque semaine. On finit par ne plus guetter dans les vaines digressions de Dédé le terrible que le mot ou la phrase qu’on lui a demandé de placer et bizarrement les spermatozoïdes cosmiques n’en faisaient a priori pas partie. En huit saisons, le juré indéboulonnable a épuisé son stock d’allusions et désormais même l’animatrice tente de le faire taire avec la classe qui la caractérise. Lio reste sur le fil, toujours à la limite de la gaffe irréparable et en voyant François chanter du Noir Désir pour la convaincre de son talent – quel contresens – je m’attendais au pire. La chanteuse pop a juste évoqué l’énergie dévastatrice – quel euphémisme – du leader du groupe. Philippe Manœuvre continue gentiment de bouder en marge du jury, comme s’il attendait qu’Arte lui propose une émission rock, la saison prochaine.
Dans ce bazar, entre l’animatrice en roue libre qu’on sent elle aussi toujours à la limite du n’importe quoi et les magnétos indigestes et indigents, trois candidats justifient à eux seuls – quelle pression pourtant – l’existence de cette huitième saison : Luce, Lussi et Benjamin. François pourrait les rattraper, mais le pauvre est contraint de hurler par les choix très rocks que lui impose la production, j’imagine. Dave me fait penser à Soma et à tant d’autres candidats dont on se demande ce qu’ils foutent encore là à ce stade de la compétition. Cette semaine, Dave n’a pas osé nous chanter du Dave, mais un slow soporifique des Bee Gees. Annabelle est peut-être l’ETC de la saison. Il faut croire qu’on a imposé au jury ce quota RN’B catastrophique, et que désormais on ne sait plus quoi lui faire chanter histoire d’élargir son registre. La prestation de Ramon « très gaie » apparemment a été très bien résumée par Lio, « la semaine dernière tu étais en dessous et là tu es à côté ». Sacha a, lui, été bizarrement viré avec sa belle gueule et sa voix de bébé rockeur.

A côté de ça, Lussi est tellement pro, qu’elle en devient presque agaçante. Luce se voit en Julien Doré en jupons, mais ça passe et Benjamin s’impose comme mon chouchou. Mais, même avec leurs défauts, ces trois là mettent vraiment une claque aux autres.
Mince, j’ai oublié Stéphanie, qui gravite à l’image de François entre le pas terrible et le pas si mal.
Je reste campée sur mes positions. L’émission, trop centrée sur son jury, souffre quand il est aussi tête à claques que celui que l’on nous inflige depuis trois saisons maintenant et l’animatrice s’est mise au diapason. J’ai hâte d’être à la semaine prochaine, pas vous ?

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