Les gros vilains de pétroliers, que c’est rien que de leur faute s’ils ne parviennent pas à reboucher les trous qu’ils creusent au fond de la mer… !
Le président qui autorise de nouveaux forages off-shore ne se sent bien évidemment pas concerné, pas davantage que les 300 millions d’Américains qui refusent de changer leur mode de vie et seraient d’ailleurs bien incapables de ne pas surconsommer de pétrole.
Il faudrait tout de même que cette nation se responsabilise un jour : elle a pillé son île-continent après en avoir exterminé les primo-occupants, elle a choisi un mode de vie qui repose sur une productivité basse et le gaspillage des matières premières, des matières fossiles et de son temps, elle a chanté deux siècles durant mais le prix à payer est immense. Et la facture est à satisfaire, maintenant… Alors si BP et d’autres creusent des trous au fond de la mer et détruisent l’Alberta en faisant fondre ses sables pétrolifères, entre autres, c’est parce que l’Amérique est ce qu’elle est et qu’elle est totalement dépendante énergétiquement.
Ce chef indien toujours cité avait raison : maintenant qu’elle a détruit les montagnes, coupés tous les bois et toutes les prairies et pillé les rivières et les fleuves, la cigale Amérique va s’apercevoir que l’argent ne se mange pas. Mais comme le dit Emmanuel Todd, vu qu’elle ne produit plus qu’une seule chose depuis trois décennies, des dollars, il va bien falloir qu’elle fasse avec. Et pourquoi pas les brûler dans les chaudières, comme le Brésil le fit de son café lors de la Grande dépression, ou rembourrer les matelas des homeless qui s’annoncent de plus en plus nombreux !
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