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Niches fiscales et prévoyance retraite

Publié le 30 avril 2010 par Icf_gestion_patrimoine

Les déficits de l’ensemble des régimes de retraite, la nécessaire réforme du système des retraites n’ont pas fini d’être au centre des débats politiques français, et d’occuper nos hauts fonctionnaires et autres philosophes. Pourtant il n’est pas sûr qu’une solution soit trouvée rapidement, et encore moins sûr que la sagesse de la concertation et de la cohésion nationale soit au rendez-vous, face à cet enjeu collectif et inter générationnel.

  • Hausse des cotisations et de la fiscalité…
  • Allongement de la durée de cotisations et/ou hausse de l’âge légal du départ en retraite…
  • Baisse du taux de remplacement…
  • Incitation forte à la capitalisation individuelle…

Les discussions auront pour objet de trouver le meilleur équilibre entre toutes ces variables pour parvenir à un résultat satisfaisant d’un point de vue financier, social et politique.

La seule solution immédiate, qu’une grande majorité des actifs peut mettre en œuvre immédiatement, c’est la capitalisation individuelle avec utilisation des incitations fiscales, qualifiées de façon péjorative de niches fiscales.

Ces avantages fiscaux, sous forme de réductions ou crédit d’impôts, ont pour vertu d’aider les particuliers à réaliser  des investissements notamment immobiliers. Le coût financier de ces aides est compensé en partie par la dynamique économique entrainée - emploi immédiat et direct dans le bâtiment, emploi indirect et pérenne pour l’entretien et les services apportés dans les résidences - , mais aussi par l’absence de dépenses de l’Etat alors que les besoins en terme d’équipement du territoire et de services à la personne  sont nombreux – maison de retraite médicalisée ou non, résidence étudiante, entretien et renouvellement des résidences de tourisme afin de maintenir l’attractivité française dans le marché mondial du tourisme.

Les investisseurs peuvent donc profiter des dispositifs Scellier et Censi Bouvard pour se constituer,  au travers d’investissements immobiliers, un patrimoine qui leur permettra de disposer de revenus complémentaires à terme pour la retraite.

Un vieil adage dit « il vaut mieux tenir que courir », et en la matière, il me semble indispensable de profiter dès maintenant de ces mécanismes de réductions d’impôts qui aident au financement d’investissement  immobilier, pour ne pas courir dans 10 ou 20 ans après des droits à la retraite incertains.

Dans un prochain article, je vous proposerai quelques projections chiffrées, afin de mesurer le levier qui existe entre économie d’impôts, épargne mensuelle, et complément de revenu à la retraite.

Gérald Branche


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