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raymondviger

Publié le 24 novembre 2007 par Raymondviger

Congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), le Château Frontenac et l’eau Évian

Je suis présentement au Château Frontenac pour le congrès de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ). Même s’il fait horriblement froid en ce début d’hiver (-15 degrés), je vais vous livrer mes premiers commentaires à chaud de ce congrès!

Tout d’abord, il y a un record d’inscriptions. Un congrès de la FPJQ à guichet fermé. Un total de 720 inscriptions. Intéressant. Je suis de ceux qui croient à la formation continue, aux rencontres, aux débats. Je suis content de voir que je ne suis pas le seul. Peu importe le travail qui nous anime, il faut briser notre isolement, se regrouper, échanger sur nos pratiques…

J’ai beaucoup de difficultés à comprendre comment certains jeunes qui finissent leurs formations ne prennent pas avantage de ces opportunités. Surtout que le prix de ce congrès est vraiment abordable. Avec en plus, un prix spécial pour les étudiants et les journalistes qui n’ont pas encore de postes plein temps bien rémunérés. Aucune raison valable pour ne pas y être.

Le congrès de la FPJQ se déroule au Château Frontenac. Le prix que la FPJQ a négocié pour la chambre est abordable. Rien à redire sur ce chapitre. Ayant vu le prix des repas au restaurant Le Champlain, les deux repas inclus dans le prix du congrès valent à eux seuls le prix du congrès.

Félicitations à Claude Robillard et à son équipe pour l’organisation du congrès. Excellents ateliers, des invités intéressants. Nous sommes vendredi soir et je n’ai pas réussi à faire mon choix final d’ateliers pour samedi. Il y en a toujours au moins deux en même temps qui m’intéressent. Une nuit d’insomnie est à prévoir pour faire mon choix final. J’en profite pour souligner le bon accueil de Claude Robillard et de son équipe. Malgré le nombre de participants, tout le monde a le sourire, est calme et détendu. Ayant participé à plusieurs congrès et conventions de toutes sortes, ce n’est pas toujours le cas.

Mais pour ceux qui me connaissent, je ne peux partir à l’extérieur sans avoir une petite anecdote à vous conter. Dans les hôtels, tout le monde sait que le petit panier en osier rempli de friandises n’est pas un cadeau pour votre visite. Il faut payer un prix parfois assez horriblement cher pour ces petites gâteries. Le petit frigo avec un scellé est aussi rempli d’item qui vont venir garnir substantiellement votre facture.

Je viens d’une famille relativement humble. Nous n’avons manqué de rien. Mais nous allions rarement au restaurant. Lorsque nous y allions, nous avions le droit à une pizza avec un verre d’eau ou un buffet chinois, toujours avec de l’eau. Mes parents aussi. Pas question de prendre une liqueur ou un café au restaurant. Le rapport qualité-prix est trop faible. En d’autres mots, les breuvages étaient très chers pour une humble famille comme la nôtre. Et je n’ai aucun problème avec l’éducation que j’ai reçue. Je ne m’en porte que mieux aujourd’hui.

Vous avez deviné que je n’ai pas touché aux friandises dans le panier d’osier, encore moins enlevé le scellé sur le petit frigo. Habituellement, dans les hôtels que je suis habitué d’utiliser, il y a une bouteille d’eau sur une table de nuit. Cette bouteille d’eau non réfrigérée est gratuite. Tout comme le café qui vous est fourni avec la cafetière et qui m’aide à me réveiller le matin.

Pendant que je travaille à mon ordinateur, j’ai soif. Au lieu de me prendre un verre d’eau du robinet, je prends cette bouteille d’eau. Après quelques gorgées, j’ai failli m’étouffer. Une étiquette y était apposée: Cette bouteille d’eau Évian est fournie à titre de service pour notre clientèle. Si elle est consommée, une charge de 8,50$ sera portée à votre note d’hôtel.

Le prix d’une vulgaire bouteille d’eau même pas réfrigérée m’a scandalisé. Quand je lis fournie à titre de service pour notre clientèle, je m’attends que ce soit un petit cadeau de bienvenue. À 8,50$ pour une bouteille d’eau, pouvez-vous au moins me la servir froide et me la verser dans un verre.

C’est la première fois que je vois une bouteille d’eau qui n’est pas dans le petit frigo et que je doive payer. Il fallait que je le dise à quelqu’un avant de m’étouffer avec. Ça m’oblige à avoir un regard critique envers le Château Frontenac.

Cet incident n’est pas de la faute de la FPJQ que je veux féliciter encore pour leur bon travail. Mes parents doivent sûrement se retourner dans leurs tombes à me voir boire cette bouteille d’eau à 8,50$ lorsqu’il y a un robinet à quelques pas de moi. Désolé pour ma distraction. On ne m’y reprendra plus.

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