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raymondviger

Publié le 18 avril 2007 par Raymondviger

Le métro de Paris

Conférence en France no 13

Dossier Graffiti

J’ai eu la chance de me voyager avec le métro de New-York. Je trouvais le système bien développé en comparaison avec celui de Montréal. Mais que dire en comparaison avec celui de Paris. Il y a tellement de voies différentes et de possibilités qu’il faut s’arrêter 10 minutes devant la carte pour déterminer le meilleur itinéraire pour se rendre. Et les choix sont multiples!

Parfois les itinéraires sont un peu bizaroïdes. Les lieux sont proches mais nous devons faire de grands détours pour y arriver. Parfois il serait peut-être plus simple d’y aller à pied.

Il y a des contrôles réguliers dans les métros de Paris. Ne perdez surtout pas votre ticket! Un contrôleur peut vous le demander sur le quai d’embarquement, vous devez le présenter pour sortir de la station…

Dans les métros, on y retrouve des gens qui vont quêter, d’autres qui jouent de la musique. Pas dans les corridors du métro comme à Montréal, mais dans les wagons. Certains vont crier leurs discours à un bout du wagon pour que tout le monde les entendent, ensuite ils se promènent d’un siège à l’autre en espérant obtenir quelques euros.

Plusieurs villes françaises possèdent leurs métros. Celui de Lille, même s’il est beaucoup plus petit que celui de Paris, compte tout de même plus de 60 stations. Sa spécificité est de n’avoir que 2 wagons pouvant contenir jusqu’à 120 personnes et de ne pas avoir de conducteurs. Un peu comme New-York, une partie du parcours peut être sous-terrain et ensuite sortir de terre pour quelques instants. Parfois on utilise les portes de sortie d’un côté, ensuite on utilise celle de l’autre.

C’est bîn beau tout ça, mais je dois être honnête et vous conter quelques anecdotes. Comme le métro de New-York vous pouvez prendre un métro à gauche ou un autre dans la voix de droite. Pour chacune de ces voix, 2 métros qui vont dans 2 directions différentes utilisent les mêmes voix. Des panneaux illuminent les stations qui seront couvertes par le métro qui entre en gare. Ca fonctionne presque tout le temps. Mais quand les petites lumières ne s’allument pas pantoute, t’as l’air fou. Je me ferme les yeux et décide de prendre la voix de droite. En voyant que j’attendais pour entrer dans le wagon, un passenger qui en descendait m’avise que c’est le terminus pour celui-ci et que je ne peux pas y embarquer. Bîn merci monsieur, il ne me reste que 3 autres possibilités pour me rendre à destination.

Un train arrive maintenant sur l’autre voix. Au lieu de me fermer les yeux pour prendre la décision, je demande à un passager si ce train va bel et bien à Creuil. Il me fait signe que oui. Excellent, je ne me rends pas jusqu’à Creuil, ma station est à mi-chemin.

Evidemment, si les fameuses lumières avaient faient leur travail, j’aurais pu remarquer que ma station n’était pas allumé. Parce que la bonne direction ne va pas nécessairement à la bonne place. Je l’ai compris quand le métro a passé devant ma station sans s’arrêter. Je ne suis pas sûr s’ils appellent cela un Express ou encore un « direct en gare », mais je ne me suis pas rendu à destination du premier coup.

Il faut être très vigilant quand on voyage dans le métro de Paris. D’une part, vous pouvez avoir un papier qui vous dit de descendre à la « Gare du Nord » pour vous apercevoir que la station est en réalité identifié « Paris Nord ». Et si vous pensez que les petites différentes ne sont pas toujours importantes, vous pouvez avoir 3 stations en ligne qui comporte des noms similaires, mais pas identique. Exemple « Porte de Bagnolet » et « Parc de Bagnolet »

Petit avis qui peut vous éviter de manquer une station ou d’avoir l’air d’un parfait touriste. Il y a une petite poignée ou un bouton sur chaque porte du métro, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. C’est pour ouvrir la porte. Elles ne s’ouvrent pas d’office comme à Montréal.

La personne qui m’a vendu les billets le matin a eu beaucoup de difficultés à comprendre quel billet me vendre. Parce que lorsque vous voyagez dans la région de Paris, vous avez des tarifs pour chaque station que vous prenez. Elles sont identifiés sur votre billet. Un lecteur optique lit les informations pour s’assurer que vous avez payé suffisamment pour votre voyage.

Vous avez compris qu’on ne m’a pas vendu les bons billets. Cela veut donc dire que lorsque je veux sortir et que je met mon billet dans le lecture optique, il n’ouvre pas la porte et une lumière rouge avec un bruit particulier avise la sécurité que vous êtes en faute. Je suis chanceux, ce sont 2 jolies demoiselles bien polies qui viennent me gronder. Après m’avoir dit que j’avais un bel accent (parce que j’ai un accent moi!), elles ont tenté de me sécuriser et elles m’ont indiqué comment faire pour sortir.

Mais ce n’est pas terminé. Si le billet ne fonctionnait pas pour la sortie, j’aurais dû penser que le billet de retour ne fonctionnerait pas plus pour le départ après mes rendez-vous. Mais quand la lumière rouge s’est allumé avec le petit bruit spécifique, je n’ai pas eu la chance de revoir mes 2 jolies demoiselles. C’était un maître-chien avec un gros toutou avec de grosses dents. J’ai l’impression que Fido n’aime pas le bruit que fait les mauvais tickets. Parce qu’il me regardait avec un air pas très très compréhensif. Je me dirige donc vers le comptoir pour tenter d’expliquer mon problème à quelqu’un avant que Fido ne se décide à me faire la peau.

Evidemment, il faut attendre sont tour et que les 8 personnes devant moi terminent leurs transactions. J’avais beau tenter d’expliquer mon problême au préposé j’ai l’impression qu’il attendait que je me fatigue et que je finisse par lui demander combien coûtait un nouveau billet pour la bonne direction. Ce que je finis par faire.

Ces quelques mésaventures me mettent légèrement en retard. Je décide d’appeler Adrien sur son cellulaire pour qu’il ne s’inquiète pas trop. Bon en France, on ne peut pas mettre de pièces dans le téléphone. Il faut une carte de téléphone ou une carte de crédit. Bon il ne prenne pas Américain Express. Pas grave, j’ai aussi une master card. Elle est capricieuse. Certains lecteurs ont de la difficulté à lire son code magnétique. Aucun des 3 téléphones de cette station n’est capable de lire ma carte. Malgré mes cartes de crédit et l’argent comptant que j’ai, je ne peux faire l’appel. Me voici donc un SCF: un Sans Cellulaire Fixe. Je vais devoir quêter à l’entrée et demander aux gens: « Tu me prête ton cellulaire pour une minute? » Ayoye! Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour gagner sa vie!

Le lendemain, il m’est arrivé, encore une fois que mon billet de sortie ne fonctionne pas. Christine m’a donné la consigne: Passe par-dessus ou passe par-dessous, mais grouille avant que la sécurité n’arrive.

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