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raymondviger

Publié le 16 avril 2007 par Raymondviger

Un ordinateur portatif

Conférence en France no 7

Dossier Graffiti

C’est la première fois que j’utilise un ordinateur portatif. D’une part, j’ai peur que la pile tombe à plat et que je perde tout ce que j’ai écrit. Vous avez compris que je fais des sauvegardes très régulièrement. Très, très régulièrement. Je sais qu’il doit exister une façon de le faire automatiquement. Mais il ne faut pas trop m’en demander. J’ai un tempérament préhistorique vis-à-vis les nouvelles technologies. De toute façon, même en mode automatique, le risque de perdre les dernières donnés est trop grand pour que je ne développe pas cette nouvelle manie de sauvegarder à toutes les minutes.

D’autre part, le clavier est légèrement différent. Autant pour l’emplacement de certaines touches que pour la distance entre les touches. Je commence à m’y habituer, mais cela à ralentit ma vitesse. Certaines touches ne s’impriment que difficilement dans ma mémoire automatique et je ne cesse de faire des erreurs! Tout ça devant des centaines de témoins qui m’observent!

Finalement, je ne peux pas mettre trop de pression sur le boîtier. Il se passe des choses bizarres et le curseur se déplace. De plus, avec l’ordinateur sur mes genoux, l’écran se retrouve beaucoup plus bas que sur mon bureau. Au moins six pouces. Cela me donne une position pour le cou qui n’est pas des plus confortables.

Bon, je viens de découvrir qu’il y a un ajustement pour l’intensité de l’écran. Je peux donc ajuster l’intensité en fonction de l’éclairage ambiant. Parce qu’écrire avec un ordianateur portatif ne se fait pas des milieux spécifiques à un ordinateur. Je commence maintenant à taper un peu partout, peu importe l’éclairage. Bon, j’ai fait cinq années dans l’aviation à voler sur toutes sortes de coucou. Chacun de ses avions avaient sa personnalité, ses petits caprices. Je devrais bien pouvoir m’habituer à ce nouveau clavier et aux contraintes que le portatif m’inflige. Le traumatisme devrait être moins grand que lorsque j’ai délaissé la plume pour le clavie ou encore lorsque j’ai été contraint de laisser ma règle à calcul pour prendre les calculatrices qui faisaient leur entrée dans les écoles.

Une petite anecdotes sur les règles à calcul. Saviez-vous qu’au secondaire, j’ai été le dernier étudiant à utiliser une règle à calcul pour faire ses examens? J’ai tenté de résister le plus longtemps que j’ai pu. Devant le chantage de mes enseignants qui me menaçaient de me faire couler parce que je ne pouvais pas leur donner six décimales.

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couverture  livre jean-simon copie Poésie urbaine. Je me raconte. Jean-Simon Brisebois. Depuis 1997 Jean-Simon s’est découvert un goût pour l’écriture. Après avoir publié une trilogie poétique aux Éditions TNT(Entité en 2008, L’âme de l’ange en 2007 et Renaissance en 2006), plusieurs de ses lecteurs étaient curieux de savoir lesquels de ces textes parlaient le plus de lui. Il revient donc en force avec Je me raconte, un court récit autobiographique. Laissez-vous guider dans le monde particulier de ce jeune auteur!  7$

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