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raymondviger

Publié le 06 septembre 2006 par Raymondviger

Ville de Montréal et ses itinérants 

Dossier Hip HopVille de Montréal, Graffiti, Itinérance

Une société doit être capable de vivre avec tous ses extrêmes. Elle peut compter sur un pourcentage de jeunes plus récalcitrants, un autre pourcentage de personnes handicapées, un autre avec des problèmes de santé mentale, avec des itinérants, des prostituées

Mais comment réagi la Ville de Montréal face aux extrêmes. Dernièrement, Marcel Tremblay descendait à Québec pour demander qu’on refuse le droit de vendre des canettes aux jeunes. Maintenant, l’arrondissement Ville-Marie vient de fermer l’accès à quinze lieu public aux itinérants et leur donne des contraventions. Pense-t-il vraiment que ces itinérants vont payer les contraventions? Espère-t-il envoyer les itinérants en prison pour non-paiement de contraventions?

Est-ce que les contraventions et la répression sont les seuls moyens que disposent la Ville de Montréal pour aider ses citoyens les plus démunis? Est-ce que de balayer dans les autres quartiers nos citoyens les plus vulnérables permet de régler le problème?

Tout le monde sait que rien ne peut se régler avec la seule application d’un règlement. Pourtant quelques politiciens pensent encore réussir de cette façon. Un changement prend du temps. Aider des gens prend des ressources. Face à leurs nids de poules, les politiciens nous demandent d’être patient, que ça va prendre des années à résorber le problème. Face à l’itinérance, ces mêmes personnages voudraient tout faire disparaître rapidement.

Deux poids, deux mesures. Le changement social est un travail d’équipe. Cela concerne toutes les personnes et les organismes qui sont en contact avec ce qui est considéré comme un «problème». Il existe plusieurs organismes d’intervention. Mais Ville de Montréal en n’arrive à faire qu’à sa tête. Sans cohésion. Sans vision long terme. Sans partenariat. Les réactions de Ville de Montréal et ses positions draconniennes vont souvent à l’encontre de toutes les interventions que les organismes communautaires tentent de faire sur le terrain.

Si on balaie à l’extérieur du quartier les itinérants, les prostituées, les junkies, les graffiteurs… que fait-on avec les organismes qui les accompagnent? On les balaie eux aussi dans d’autres quartiers. Un organisme communautaire devra-t-il devenir un organisme itinérant pour poursuivre sa mission?

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