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Folles de mai

Par Plouf

J’ai fui ces paysages verdoyants,

eviter les mot galants,

La platitude du non vivre,

ne rien attendre, on esquive,

J’ai fui ces hommes, directs et fallacieux

hypocrites, méticuleux !

Je voulais voir encore une fois

les tournoiements de la machine,

Une route inusitée,

comme un rite qui se vrille,

Ennuyé , sans volonté

C’est un stupre, exagéré !

Mais le froid a envahit nos cœurs,

Et nous pleurons de ces malheurs,

Le combat fut si féroce,

qu’on sentait les coups de crosse

Ils avaient osé tirer,

Sur cette foule par milliers

Mille neuf cent soixante treize,

Pinochet, comme un malaise

Imagine vingt ans après

Comme encore il les tenait,

Gémir et arrêter ce supplice,

Jusqu’à la mort, s’entend encore !

Et tournaient les folles de mai,

C’est dramatique !


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