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Publié le 17 octobre 2007 par Raymond Viger

«Je venais de recevoir un choc, de découvrir des choses que je n’avais jamais perçues sur le monde qui nous entoure. La fonction même de la littérature selon moi.» D’ailleurs, Meursault, l’anti-héros du roman, continue toujours d’habiter Péan par son attitude frondeuse et rebelle face aux conventions sociales. «Nous avons forcément un rapport assez organique avec la littérature, car nous nous enfermons dans notre tête avec la parole de quelqu’un d’autre. J’ai encore un petit côté Meursault qui me joue des tours. Une certaine froideur, un détachement… Qui me permettent de prendre du recul.»

Le second livre-choc pour Stanley Péan a été La métamorphose de Kafka. Découragé par sa lecture, un collègue de classe lui résume l’histoire «plate» du roman : un gars qui se réveille un matin transformé en coquerelle, vit coquerelle et meurt coquerelle… Stanley s’emballe. «Quelle idée extraordinaire, quel humour! Lorsque le type réalise qu’il est devenu un insecte géant, son premier réflexe est de se dire « Merde! Qu’est-ce que mon patron va penser si j’arrive au travail comme ça? » Nous nageons dans l’absurdité la plus totale.»


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