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Publié le 17 octobre 2007 par Raymond Viger

«Ils disaient que c’était lié à des gangs, parce que personne ne savait c’était quoi le graffiti, explique Sterling Downey. Ils pensaient que c’était des jeunes de 14 ans qui en faisaient juste pour salir la ville.»
Ses compères graffiteurs et lui étaient au début de la vingtaine. Ils n’étaient pas du tout liés à des gangs.

«C’était une activité communautaire, positive. Oui, il y avait un côté illégal, mais ça ne voulait pas dire que ce n’était pas artistique, dit le fondateur d’Under Pressure. C’était de l’art, pas du vandalisme.»

Promouvoir le graffiti

De 300 spectateurs en 1996, l’événement en attire maintenant 5000 par année. Cette popularité a engendré des profits qui ont permis, en 1999, de publier un magazine bisannuel consacré entièrement au graffiti.

Le but était de faire la promotion à travers le monde des artistes de la bombe aérosol, tant montréalais que canadiens. Le magazine Under Pressure comptait d’abord 24 pages. Il en offre maintenant plus de 70. Il a cependant diversifié les types de sujets traités, les élargissant aux autres intérêts artistiques des graffiteurs, comme le breakdancing et le milieu des DJ.

Le groupe Under Pressure produit également des disques et gère un site Internet (www.underpressure.ca). La dizaine de personnes qui forme le noyau d’Under Pressure est bénévole, comme la quinzaine d’autres collaborateurs qui gravitent autour d’eux.

Autres textes sur le Graffiti:

Arpi:


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