Première extension d’une série qui, si le succès est au rendez-vous, s’annonce riche, Rise Of Rome nous apporte quelques nouveautés bienvenues au moteur de jeu. Outre le lot de 18 armées qui couvre Rome et ses ennemis sur la période de -280 à 25 après JC, le fameux module de construction d’armée que tout le monde attendait fait son apparition.
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Rise Of Rome livre dix-huit armées permettant de revivre 300 ans d’histoire militaire romaine, un nombre qui a de quoi faire frétiller d’aise tout amateur de la période. En vrac, ces armées couvrent la prise de contrôle de l’Italie du sud , les guerre puniques, les guerres macédoniennes, les conflits en Asie Mineure, la conquête de la Gaule et les guerres civiles romaines. Les polémiques de traduction étant ce qu’elles sont, je préfère vous livrer les noms d’armée en VO : Mid Republican Roman, Late Republican Roman, Gallic, Pyrrhic, Later Carthaginian, Illyrian, Ancient Spanish, Later Macedonian, Attalid Pergamene , Numidian or Early Moorish, Later Seleucid, Later Ptolemaic, Pontic, Spartacus Slave Revolt, Early Armenian, Parthian, Later Jewish, Bosporan.
Rome en 44 av JC.Mais ces armées seraient peu de chose sans l’outil qui permet de les modeler. Attendu avec impatience, le Digital Army Generator (DAG), que l’on aurait pas regretté voir inclus dans la version de base de Field of Glory, permet de construire des armées sur base d’un capital en points. Des limitations (minimum et maximum) sur des familles d’unités existent afin de coller au mieux à la structure connue de l’armée sélectionnée pendant cette période de l’Histoire. Une méthode idéale pour conserver un bon verni historique sur la conception des armées.
Quarante-trois combinaisons d’armée disponiblesLa simplicité de l’interface du DAG est une réussite, il ne suffit que de quelques clics de souris pour construire et équilibrer son armée. Une infobulle, désactivable, surgit pour signaler le moindre problème de validation et les valeurs s’équilibrent d’elles-même au sein d’une famille d’unité en cas de franchissement des limites.
La fenêtre de construction d’arméeLes armées créés avec le DAG peuvent ensuite s’affronter en multijoueur ou jouer contre l’IA sur des champs de bataille générés (selon vos préférences) par le programme. Seul regret, on ne peut, pour l’instant, faire s’affronter deux armées créées par le joueur en solo, on peut bien imposer une armée donnée à l’IA mais on ne peut peser sur le choix de ses unités.
Rayon nouveautés, une option ‘Brouillard de guerre’ fait son apparition dans l’écran de début de bataille. Une fois activée cette option instaure un voile sur le terrain. Ce voile apparait derrière chaque dénivelé, bout de végétation ou derrière les unités adverses.
En grisé, le brouillard de guerreCinq nouveaux types de terrains et des éléments de décors viennent renforcer la construction des cartes. Parmi ces éléments relevons des fortifications temporaires qui peuvent être élevées par certains généraux et le camp à bagages qui peut être pillé. Le pillage de votre camp n’a rien d’anodin puisqu’il grève votre précieux budget (limité sinon défaite et fin de partie) de point de déroute.
Alors Rise of Rome simple extension ou complément indispensable ? Les joueurs semblent déjà avoir tranché : 2/3 des parties listées sur le serveur multijoueur présentent des armées créées par le DAG et des systèmes de campagne se mettent tout doucement en place sur le forum officiel. Si, de base, Field of Glory était déjà bien pourvu en scénario grâce à son éditeur intégré, le DAG inclu dans Rise Of Rome lui fait approcher l’infini en potentiel de rejouabilité.
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Addendum : En mode DAG, les armées sont compatibles sur les différentes extensions, un joueur ne possédant que Rise Of Rome peut affronter en multijoueur une armée de Storm of Arrows
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Fiche technique
Catégorie : Wargame antique
Sortie : mars 2010
Studio – Editeur : Hexwar – Slitherine
Prix éditeur : £ 12.99 (+/-15,00€)
Version testée : Finale anglaise patchée 1.2.5
Configuration minimale recommandée :
1.6 GHz CPU – 512Mb RAM – Windows XP, Vista or Windows 7 – 256 MB sur le disque dur – Carte graphique supportant OpenGL 1.1. – Résolution d’écran de 1024 x 600
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Interface simple du DAG
Brouillard de guerre
Une rejouabilité énorme.
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Un DAG qui aurait du être inclut dans la version de base via patch.