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partir tout près tout près, si près

Par Plouf

Partir près de chez moi aux paysages tristes

Là où les goélands ne sont jamais en repos,

Trop plein de cette vie terrestre ;

Seule la lune appauvrit nos corps et nos âmes

Pris en coupe vent de nos élans communautaires,

Nous sommes quelques uns, et très peu par ici,

A jouir d‘un monde si rare de bonté,

Le temps s’est arrêté quelques minutes

Et je t’ai vue, toi qui sus briller dans cet espace nu,

Bleui de nos indifférences, jaunie nos traitrises,

Nos mensonges corrompus en trainées lumineuses …

Donnes moi la main pour descendre, pour vivre

La réalité est dure, trop dure, mais sans embages,

Tu t’assois sur la pierre trop froide ; arrêtez de rêver !

C’est ta fin annoncée, prés de chez moi,

Nul ne veut partir, c’est un endroit artificiel, sanguinaire,

Là où les mouettes sont acharnées à vivre, et rêvées !


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