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Vibrations Edition Collector AC/DC

Publié le 04 mai 2010 par Ejayremy

cover_ac-dc.jpgEn ces temps où l’Eglise catholique romaine vient enfin de pardonner aux Beatles d’avoir proclamé en 1966 qu’ils étaient plus populaires que Jésus-Christ, on peut se poser la question. Et si AC/DC était en 2010 plus populaire que les Beatles ? Pas sûr, mais quand même.
L’histoire du rock a ses mystères, mais au départ il y a toujours des gamins qui font de la musique et qui, un jour, jaillissent en pleine lumière. Depuis leurs débuts dans l’outback australien en 1973 jusqu’au triomphe planétaire, une vie est passée et ils sont toujours là. Indestructibles. Nos rockeurs australiens n’arborent pas de montre Rolex comme signe ostentatoire de richesse, mais ils portent fièrement les stigmates du temps : rides et cheveux gris. Ils ont vieilli car ils ont vécu et leur vie est un roman qui vous est raconté dans ces pages. L’histoire d’AC/DC c’est d’abord, côté pile (électrique) une vie fusionnelle, en courant continu, avec leurs fans. Le côté face, c’est une vie de rocker, en courant alternatif, entre basses et hautes tensions, avec ses démons (sexe, drogues, alcool), son épreuve cathartique (la mort de Bon Scott), sa transfiguration (Brian Johnson), les déprimes des années 80 et la renaissance.
En juin, les dieux des stades seront en Europe et les cloches de l’Enfer résonneront de Sofia à Séville. Partout il y aura le même rituel, le même show immuable ou presque et le même public familial. Derrière Angus Young, the last guitar hero, les monstres sacrés du hard rock enflammeront les foules et le vrai mystère d’AC/DC n’est pas de connaître les raisons pour lesquelles ça a marché, mais bien de comprendre pourquoi ça marche encore ! Question de style, diront les uns, citant l’ancrage indémodable du blues et du rock’n’roll. D’attitude, diront les autres. Mais pour citer la chanteuse Björk, la musique n'est pas une question de style mais de sincérité. Et question sincérité, AC/DC est le plus grand groupe du monde, ce qui, dans une époque mercantile comme la nôtre, s’avère réconfortant. Si la machine de guerre commerciale qu’est devenue AC/DC échappe malgré tout au simulacre, c’est la preuve qu’il y a encore en eux du vivant, quelque chose d’organique et d’authentique. De la vie, donc de l’amour. La raison du succès d’AC/DC, c’est peut-être finalement qu’on a tous quelque chose en nous d’AC/DC et qu’eux nous donnent tellement d’amour avec tellement de bruit. Let There Be Rock !
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