Magazine

journaldelarue

Publié le 25 février 2007 par Raymond Viger

Posted on by Raymond Viger

Nathalie Bondil Ces entrevues sont tirées de Debrouill'Art, numéro hors-série du magazine Les Débrouillards. Propos recueillis par Julie Parent Q. : Pourquoi plusieurs artistes, comme le peintre Van Gogh, ont vécu très pauvrement toute leur vie alors que leurs œuvres valent aujourd'hui très cher ?

R. : Les tableaux du Hollandais Vincent Van Gogh étaient très avant-gardistes, peut-être trop pour son temps. Par exemple, il utilisait des couleurs qui nous apparaissent aujourd'hui très fortes, très vives. À son époque, on trouvait que c'était des couleurs criardes, dérangeantes, violentes. Van Gogh avait aussi une façon de peindre très personnelle, avec beaucoup de caractère. Mais c'était perçu comme une manière de peindre complètement folle. Les gens n'étaient pas prêts pour cela. Il faut laisser le temps passer avant de comprendre les œuvres des artistes. Ce sont des visionnaires. Ils ne voient pas ce qu'il y a maintenant, mais ce qu'il va y avoir plus tard. C'est comme s'ils avaient une boule de cristal. Et parfois, comme dans le cas de Van Gogh, c'est dérangeant.

Il y a aussi le fait que Van Gogh est mort très tôt ; il s'est suicidé à 37 ans. S'il avait vécu plus longtemps, il aurait peut-être été compris de son vivant, comme le peintre Claude Monet. Ce grand peintre impressionniste a fait scandale au début de sa carrière avec son tableau Impression, soleil levant (1872). Mais quand il mourut, à l'âge de 86 ans, c'était un peintre reconnu.

Nathalie Bondil a la chance de connaître toutes les œuvres du Musée des beaux-arts de Montréal. En tant que conservatrice en chef, c'est elle qui supervise l'acquisition des œuvres, leur installation dans les salles d'exposition et leur restauration quand elles sont altérées. Bref, elle est le cœur du musée !

Ce billet, ainsi que toutes les archives du magazine Reflet de Société sont publiés pour vous être offert gracieusement. Pour nous permettre de continuer la publication des textes ainsi que notre intervention auprès des jeunes, dans la mesure où vous en êtes capable, nous vous suggérons de faire un don de 25 sous par article que vous lisez et que vous avez apprécié.

Merci de votre soutien.

journaldelarue L'amour en 3 dimensions. Roman de cheminement humoristique. Pour dédramatiser les événements qui nous ont bouleversés. Pour mieux comprendre notre relation envers soi, notre entourage et notre environnement. Peut être lu pour le plaisir d'un roman ou dans un objectif de croissance personnelle.

Le livre est disponible au coût de 19,95$.

Par téléphone: (514) 256-9000, en région: 1-877-256-9009
Par Internet: http://www.editionstnt.com/Livres.html Par la poste: Reflet de Société 4233 Ste-Catherine Est Montréal, Qc. H1V 1X4.

Filed under: Agence Science-Presse, Uncategorized Tagué: | impressionniste, le magazine Les Débrouillards, Musée des beaux-arts de Montréal, pauvreté, peintre, Vicent Van Gogh


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymond Viger 488 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte