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Théorie du sac à dos

Publié le 05 mai 2010 par Lesimparfaites
Théorie du sac à dos
Quand ils sont petits, on achète aux enfants un minuscule sac à dos. On les trouve mignons! Ils le remplissent de mille et un cossins souvent inutiles, souvent tout sales (combien de cailloux ou de débris ramassés sur le trottoir vous avez retrouvé au fond du sac sous une couche de secours?).
Puis, bien vite arrive la maternelle. Et on choisit un modèle un peu plus grand, plus logeable, mais pas trop gros non plus! On ne voudrait pas que leurs petites épaules soient écorchées. Puis est venu, chez nous, le sac à dos qui trimballe les biens les plus précieux de mes minous chez leur papa (et vice versa). Il est toujours plein à craquer de toutous, de petits personnages, d'un livre ou deux, d'un DS, etc.
Et il y a le nouveau sac d'école pour la première vraie de vraie année. Un sac de grand souvent jumelé à une boîte à lunch assortie. Un sac qui grossit malgré nous et qui se personnalisent à coup de macarons ou de petits porte-clés. En plus, de permettre à MissLulus d'y glisser tous ses effets scolaires, il est aussi le porteur de ses premiers échanges de dessins, ses premières lettres entre copines, le premier "A.L + M.T" inscrit dans un coeur, ses cartes d'invitation à une fête, etc. Plus l'année scolaire achève, plus son sac est imposant. Elle a de plus en plus de devoirs, de trucs à lire et de projets à finir. Je me dis qu'elle est loin, ma MissLulus qui trottinait maladroitement avec son sac de Dora sur les épaules. Plus son sac grossit, plus j'ai l'impression que ma fille grandit aussi. Ce sera bientôt sa sacoche, son "pack sac" ou son "fourre-tout" qu'elle apportera partout. Avec son portable. Et son cellulaire. Plus question de s'en séparer, ce sera son monde qu'elle apportera avec elle. Son bout d'univers rien qu'à elle.
Je ne peux pas m'empêcher de la regarder partir chaque matin vers l'autobus avec son sac sur le dos, libre et sereine dans sa vie à elle. Tant mieux. C'est pour cela qu'on est des parents. Mais son gros sac me rappelle qu'elle part un peu chaque fois... comme dans la chanson d'ABBA dans Mamamiiia!, Slipping Through My Fingers. J'ai l'impression que le temps file entre mes doigts chaque fois que je vois ce sac à dos qui grossit.... grossit... toujours!

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