vivent comme les notables et jouent le samedi soir entre eux à des
lotos où il y a autre chose que des filets garnis à gagner. Par
exemple des billets pour Papeete...
Amusant quand le Jir et son rédacteur en chef découvrent les entorses à la morale.
Appelons-le Frédéric S, délégué du personnel CFDT du Jir,
délégué unique, historique mais pas impayable. Fonction: livreur
encaisseur. Evolution de son salaire: 1300 euros en 2003; 1700 début
2004; 2100 en juin 2004; 2300 en décembre 2004 (plus 1000 en un an, ni
vu ni connu); 2700 en octobre 2007; 2800 en juin 2008 + 550 de prime
d'ancienneté (plus voiture sinon officiellement de fonction mais à
disposition + portable et abonnement, etc...
La meilleure progression, au moins en pourcentage, de toute
l'entreprise, connue pour serrer la vis. La plus dissimulée aussi.
Explication: l'achat de la paix sociale. A la façon voyoute
d'un grand ancien taulier, plagiaire bancal d'Alphonse Boudard (plus
que de Céline), pogne, flingue et racisme compris.
Qualification, outre la morale douteuse du camarade syndiqué :
abus de bien social. On détourne l'argent de tous pour enrichir et
acheter quelques uns. Dans le public on parlerait de corruption. Le
pacte. Je paye, tu fermes ta gueule.
Nous disions donc, abus de bien social.
Et, au J (appelons-le ainsi), on connaît et connaissait.
Appelons le J.T, pourfendeur de gandouras du palais et autres fois
jaunes. Il n'avait pas que la 607 ministérielle et le chauffeur zélé.
Les billets d'avion en classe affaires pour cézigue et toute la
palanquée, madame et les lardons, tombaient comme pisse du ciel en été
austral. Et cela au bout du compte en faisait des Réunion Papeete.
Même que J.T voyageait parfois près du président de la cour d'appel,
et, chacun sous son loup, ils bavassaient, bavassaient après un verre
de bon vin, un pet et un rot...
Alors, les leçons de morale, y compris à Gros Nichons Conne
amatrice d'hôtels et de Porsche, on veut bien cureton Mont-Rouge, mais
bon... faut pas pousser. A trop sauter, cabri i touche le ki la vache
avec ses cornes.
Le Corsaire