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Publié le 01 décembre 2006 par Raymond Viger

Je ne sais si Sarom fait partie de ces jeunes trafiquées ou exploitées. Des scénarios de ce genre, il y en a bon nombre. Des enfants envoyés par leur parent pour travailler et ainsi faire vivre le reste de la famille, c’est chose courante au Cambodge. Des fois, on les envoie chez un parent car la famille ne peut supporter la charge de tant d’enfants. Contre nourriture et logis, l’enfant travaille pour le parent éloigné. S’il est chanceux, il tombe sur une bonne famille d’adoption. Le risque d’être exploité est là, car la famille remet entre les mains du parent l’autorité sur l’enfant. Dans d’autres cas, il peut s’agir de promesses de faire plus d’argent, soulevant l’espoir d’un avenir meilleur. Ces promesses ne sont pas toujours tenues, loin s’en faut. Parfois, le jeune consent de lui-même à ce travail. Parce que, même mal rémunéré, c’est déjà mieux que ce qu’il gagne.

Au Camnbodge, 62% de la population vit avec ou moins de 2$ par jour, 36% avec 1$. On comprend que la decision est assez facile à prendre…

Sarom ne semble pas malheureuse pourtant. Peut-être accepte-elle son sort, peut-être n’est-elle pas si mal, ou peut-être a-t-elle un caractère hors du commun. Elle sourit constamment.

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