La campagne des présidentielles est lancé. Les maisons d’Edition
s’empressent de publier les livres sur DSK. Ils refont le coup passé pour fabriquer un candidat potentiel dans la perspectives des fameuses primaires dans lesquelles les médias s’invitent avec
leur propre poulain. Ils ont trouvé le candidat idéal pour un duel néo libéral contre néo libéralisme. Le capitalisme présente deux valets en duel sous l’œil amusé des maîtres et offre ainsi des
jeux au peuple, à défaut de pain. Que le peuple s’amuse, le système est ainsi sauf. DSK est la solution de rechange idéale face à un Président dévalué par sa politique mais pour poursuivre la
même politique.
Pour le capitalisme, peu importe qui est Président de la République, Pierre , Paul ou
Jacques. Ce qui importe, c’est intérêts et profits de la classe dominante et il n’est pas regardant , pourvu qu’il est un bon serviteur zélé à la tête de l’Etat. Dans ce but ils reprennent la
distillation idéologique et la dépolitisation des enjeux pour les ramener à un choix de personnes et à leur compétence pour gérer le même système pour une même finalité. Toute contestation
du système est systématiquement placé hors du champ médiatique et des enjeux présidentiel. Ce qui est disqualifié c’est ce dont on ne parle pas. Il n’y aurait que deux choix possibles, le néo
libéralisme et le néo libéralisme, habillés différemment . La droite décomplexée contre la droite de la gauche complexée.
L’illusion est donnée qu’il y a un choix démocratique, qui en fait n’est qu’un choix
entre personnes mais pas un choix politique. La bourgeoisie par médias interposés n’offre d’autre choix que le sien. Nicolas Sarkozy, Président de la République, de droite, représentant de la
bourgeoisie et DSK qui la représente au sein du FMI et applique la politique de ses maîtres. Deux adversaires résolus de la classe ouvrière. Même si toute campagne électorale suppose des
différences et des oppositions affichées, qui passionneront certains, ils sont deux candidats pour gérer un même système. Ils ont tous deux en charge ce même système , dans des fonctions
différentes dont le résultat est le même pour les salariés. La seule différence qui les singularisent l’un et l’autre, c’est que l’un est adhérent de l’UMP et l’autre du PS. L’un applique la même
politique que l’autre dans le cadre de leurs responsabilités respectives. Nicolas Sarkozy en France et DSK l’exige des peuples des pays qui ont affaire au FMI. Salaires , privatisations,
fonctionnaires, éducation, santé, retraites, politiques fiscales, ils sévissent l’un et l’autre, de concert avec les grands intérêts capitalistes et financiers. En voilà deux qui seront obligés
de se passer le dictionnaire des synonymes pour élaborer leurs programmes et faire campagne. Nicolas Sarkozy et DSK, deux synonymes du dictionnaire politique. Bonnet blanc et blanc bonnet.