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Publié le 12 novembre 2006 par Raymond Viger

Le sujet peut-être abordé sous différents angles. D’une part, les peuples surexploités ont un taux de productivité énorme. On les paye pas cher et pour arriver à manger 1 ou 2 repas par jour, ils acceptent de travailler pendant 12 heures et plus par jour, parfois 7 jours sur 7. Pour être sur que ce «cheap labor» conserve une bonne productivité, plusieurs sont battus, intimidés… Est-ce le genre de société que M. Bouchard nous convie? J’espère que non.

Un bon employeur est celui qui est ouvert aux besoins de ses employés. Si une mère de famille cherche à travailler 20 heures semaine pour concilier le travail et la famille, quoi de plus honorable que de l’aider à trouver sa place sur le marché du travail? Évidemment, quand les gens ne travaillent que 20 heures semaine, cela fait baisser la moyenne d’heures travaillée par employé. Et puis après? Cela permet de diminuer le nombre de chômeurs et d’assistés-sociaux. Nous ne sommes pas moins productifs pour autant.

Quel est la définition de richesse collective? Une société où tout le monde travaille jusqu’à l’épuisement sans valorisation et sans plaisir? Ce n’est pas le nombre d’heures travaillées qui importent, mais la qualité des heures réalisées. Un employé heureux dans son travail a plus de chance d’apporter des idées novatrices à son employeur. Et s’il travaille moins d’heures, c’est peut-être parce qu’il s’occupe de sa famille et de sa communauté? N’oublions pas que le Québec est une terre fertile en bénévolat et en implication de toutes sortes. Si on rajoute toutes ces heures de bénévolat données à la société, de peuple paresseux, selon les dires de M. Bouchard, nous devenons peut-être un peuple très productif?


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