mercredi 5 mai : LE SILENCE DE L'A.D.N.

Mais qui a donc tué Grégory Villemin le 16 octobre 1984 dans les Vosges ? 26 ans après l’assassinat, le mystère reste entier. Selon une source proche de l’enquête, les prélèvements ADN sur des scellés ne correspondent ni à ceux du principal suspect, le défunt Bernard Laroche, ni aux 150 autres protagonistes de l’affaire. Une affaire qui a passionné la France dans les années 80, et qui me fascine depuis 4 ans. Tous les ingrédients sont réunis pour me tenir en haleine… le principal étant l’enquête qui patauge… et qui résiste aux nouvelles technologies ! Depuis mon intérêt pour cette énigme, j’ai tenté de me faire une opinion grâce à mes nombreuses lectures évoquant le sujet. J’ai également tenté de me transformer en détective (sans doute le métier qui m’aurait plu si j’avais été bon à l’école !) afin de mettre un nom sur le corbeau !

Malgré ce que l’on peut appeler désormais la « disculpation scientifique » de Bernard Laroche, je continue à croire que ce crime ne peut être celui d’un seul homme. Que l’ADN ne révèle pas l’auteur des lettres du corbeau ne signifie pas que l’oncle du petit Grégory n’ait pas participé activement au drame. Oui, je pense qu’il y avait un ou plusieurs complices ! Et je pense qu’un jour nous saurons la vérité… pour deux raisons : la première pourrait émaner de la science : il reste à expertiser avec les moyens actuels la voix du corbeau (des enregistrements téléphoniques existent). La deuxième serait plus humaine : à Aumontzey Docelles ou Lépanges / Vologne, villages de l’affaire Grégory, des langues restent pendues au silence. Certains savent. Nous le saurons un jour !