Le gouvernement français a décidé de légaliser les paris sur internet, offrant aux futurs investisseurs une partie des mises des joueurs français. Le mois d’avril a été en effet plein de nouvelles liées à l’acceptation ou non des jeux en ligne par les gouvernements de l’Union Européenne. Alors que l’Estonie et la Belgique ont refusé de réglementer les jeux en ligne, la France a décidé d’élaborer un projet de loi ouvrant la voie aux entreprises étrangères et locales à investir dans ce domaine.
Cette décision a deux principaux avantages: tout d’abord, la France va s’adapter à la législation de l’UE et deuxièmement et le plus important, l’Etat gagnera d’argent des impôts prélevés sur les revenus des opérateurs. C’est certainement un pas en avant inattendu et plus de pays membres de l’Union Européenne devraient mettre en place un cadre réglementaire pour les jeux et les casinos en ligne.
En Belgique, la Chambre des Représentants a adopté une loi-cadre qui oblige chaque société ayant affaire aux jeux en ligne, à obtenir une licence de casino terrestre afin de fonctionner dans le pays. Les licences sont délivrées par le Comité Belge de Jeu et les entreprises agréées devront effectivement construire des casinos.
La loi est complètement contraire aux règles européennes de la libre concurrence et ne fera que forcer les opérateurs en ligne de se retirer du marché belge. Le développement et l’entretien d’un casino réel est beaucoup plus coûteux que le maintien d’un casino virtuel. D’autre part, le gouvernement belge a fait savoir que cette loi protégeait effectivement les citoyens belges parce que la construction des casinos terrestres renforcera la confiance des joueurs en ces établissements. Cette loi belge pourrait devenir un « exemple » pour les autres pays.