Magazine

journaldelarue

Publié le 02 novembre 2006 par Raymond Viger
  1. Accueillir les hommes, les supporter dans leurs démarches, leur offrir un milieu de vie, un lieu d’entraide où ils peuvent se soutenir par rapport aux changements dans leur vie.
  2. Répondre aux besoins spécifiques des hommes, à leur souffrance qui est souvent taboue. Ça fait à peu près cinq ans que les ressources d’aide commencent à en parler!
  3. Participer à l’évolution globale de la condition masculine et de mieux comprendre le contexte social dans lequel vivent les hommes. Concrètement, ça se fait par la participation à des recherches universitaires, des entrevues dans des médias, des forums, des rencontres et conférences en milieu scolaire.

Hommes en difficulté

L’Autonhommie reçoit 1200 demandes d’aide par année. Certains hommes n’iront pas plus loin dans leur démarche qu’un premier contact téléphonique tandis que d’autres poursuivront jusqu’au bout. Une majorité d’hommes qui fréquentent l’organisme y sont référés par une ressource externe telle un CLSC, un organisme communautaire ou encore, un service d’aide aux employés. Deux catégories d’hommes ont recours aux services de l’Autonhommie: l’homme en difficulté et l’homme en croissance.

L’homme en difficulté vit des problèmes majeurs (rupture amoureuse, perte d’emploi, deuil) ou des difficultés dans ses relations. Il peut se sentir isolé, rechercher l’estime de lui-même ou encore, craindre une perte de contrôle. Les rencontres individuelles avec un intervenant, le service d’entraide téléphonique SOS-Écoute ou les groupes d’aide de l’Autonhommie s’adressent tout particulièrement à ces hommes en situation difficile. «Plusieurs arrivent en crise et ont des pensées suicidaires. Juste le fait de ventiler au départ, ça fait une différence. La pression baisse. La perception de leur situation qui était toute croche au départ, soit qu’ils culpabilisaient les autres ou se culpabilisaient eux-mêmes, se nuance. On aide les gars à une rencontre avec eux-mêmes, dans le but de trouver leur propre estime et une certaine paix intérieure.» Après qu’ils aient entrepris un cheminement à l’Autonhommie, Michel Lavallée soutient qu’on peut constater des changements, une évolution, chez eux. Ils développent des aptitudes au fil des semaines. Ils sont capables de faire des choix. Ils sont plus sereins.

Homme en cheminement

L’homme en cheminement, quant à lui, réfléchit, se remet en question, aspire à une vie meilleure. Souvent, il est un gars en difficulté qui a déjà entrepris une démarche à l’Autonhommie et qui est maintenant en paix avec lui-même. Il désire toutefois continuer à évoluer auprès de l’organisme. Les groupes de paroles (cafés-rencontres pour hommes ou mixtes, déjeuners-causeries), les groupes de croissance, les conférences publiques ou les groupes de réflexion sur la condition masculine lui permettront de poursuivre sa démarche de réflexion.

Briser l’isolement

Pour tous les hommes ou bénévoles de la ressource, l’Autonhommie propose également depuis peu une halte, tous les soirs de semaine. La Halte est un milieu de vie où les hommes peuvent briser leur isolement. C’est un lieu où ils peuvent  fraterniser, s’amuser par l’entremise de diverses activités de loisir, se détendre. Ce service permet aussi aux hommes qui vivent un moment difficile, de recevoir une écoute confidentielle, et ce, grâce à la présence d’un bénévole formé en relation d’aide.

L’histoire de Dave


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Raymond Viger 488 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte