«Ce sont les étudiantes qui ont choisi ce moyen et je les appuie dans leurs décisions. On ne veut pas forcer les directeurs et les étudiants des autres écoles à nous suivre. Nous espérons seulement que ça les sensibilisera, suscitera des discussions et qu’ils prendront position mentionne Daniel Coulombe, professeur d’éthique et culture. Il y a une marge entre une femme sexy et l’exploitation de la femme.»
Le groupe a convenu de retirer des rayons de leur bibliothèque quatre revues (Loulou, Filles d’aujourd’hui, Clin d’œil et Verve Girl) où l’on retrouvait à l’occasion des publicités jugées «déplacées et gratuites». Ces revues ont été remplacées par Audacieuse: le défi d’être soi.
Une brochure rassemblant des publicités sexistes, un texte dénonçant l’hypersexualisation et le magazine Excentrique créé par Catherine Fredette, étudiante en 5ième secondaire ont été déposés à la bibliothèque.
Monsieur Coulombe souligne que «ce n’est pas un geste fasciste, mais plutôt une décision collective. Ce qui compte, c’est le changement d’attitudes et l’esprit critique plus que les connaissances. Ces revues n’étaient pas éducatives, donc n’avaient pas leur place dans cette établissement. Nous allons continuer d’agir et attendons la réplique des éditeurs.»