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Publié le 17 octobre 2006 par Raymond Viger

Nous pouvons assumer notre décrochage, faire un changement, prendre une nouvelle route ou encore devenir une victime, souvent avec un réseau trop faible pour nous aider et nous soutenir.

Pourquoi continuer?

On peut décrocher parce que l’objectif devant soi est trop gros, trop ardu, trop rigide ou encore le contraire, l’objectif est trop facile à atteindre, cela ne mérite pas que je m’y investisse. S’il n’y a rien à gagner en avançant, je risque de décrocher. Si je ne me sens pas aimé, reconnu, apprécié, récompensé… alors pourquoi continuer? On peut décrocher parce qu’on a le coeur trop plein et qu’il faut se faire de la place pour continuer notre route.

La violence du décrochage

Quand des groupes ne se sentent pas entendus, ils peuvent devenir des terroristes. Le terrorisme n’est-il pas une forme de décrochage? Des jeunes qui ne se sentent pas entendus risquent aussi de décrocher. Face au décrochage, les réactions peuvent être multiples, en passant par le terrorisme, la violence, le suicide, le sabotage, l’inertie totale ou partielle, la dépression… Quelle est notre responsabilité en tant que société face à ces groupes et à ces jeunes qui ont besoin d’être entendus et de prendre leur place?

Les plaisirs

Il y a toutes sortes de moyens que l’on peut se donner pour rester dans la course. Des jeux tels que le Scrabble peuvent nous aider à apprendre notre français tout en jouant. Correspondre par courrier avec nos enfants peut être une façon de les inciter à l’écriture et à la lecture tout en apprenant à communiquer différemment avec eux. On peut apprendre nos mathématiques avec une boussole lors d’une promenade en forêt tout en profitant de l’occasion pour parler d’environnement et d’écologie. Pourquoi ne pas prendre un peu de temps pour lire un journal avec les jeunes ou écouter les nouvelles télévisées avec eux? C’est peut-être une nouvelle façon de philosopher et de socialiser à partir de ce qui nous entoure, d’apprendre à découvrir ce qui touche notre entourage. On peut décrocher pour mieux se raccrocher tel que décrocher de la télévision pour commencer à faire du sport, de la lecture… Un parent qui travaille trop peut décrocher de son travail pour jouer avec ses enfants.

Quand je décroche de quelque chose, je retrouve autre chose de différent. Pourquoi ne pas évaluer ce que je perds et qu’est-ce que je gagne quand je décroche: Est-ce que je le fais par choix ou par manque de choix? Est-ce que par mon décrochage je veux me punir ou punir quelqu’un dans mon entourage? Est-ce que mon décrochage est une incapacité de m’engager et de me responsabiliser? Est-ce une façon de tenter de régler un problème? Ai-je identifié le problème qui me touche? Ai-je fait l’inventaire des solutions qui pourraient résoudre mon problème? Avec qui je peux en parler pour mieux me positionner?

Finalement, il y a plus de questions que de réponses quand j’aborde un thème tel que le décrochage. Si ce thème vous fait réagir ou vous allume quelques lumières, n’hésitez pas à nous les faire partager.

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