Ce 1er mai 2010, fête du Travail, du muguet et d'autre chose sûrement, tout était fermé à Paris, ce qui n'a pas empêché les habituels embouteillages. C'est dans cette ville inerte et encombrée que j'ai rencontré deux amis, deux frères.
J'arrivais d'Amiens ad hoc, tandis que Léo marquait une longue escale sur la route de Tunis, en provenance de Luxembourg. John Barrick, le local de l'étape, était prié de faire à la fois le chauffeur et le GPS, rôles dans lesquels ce fin connaisseur de Paris s'en est sorti à merveille.
Nous avons parlé football, Coupe du Monde et Lions Indomptables. Rien d'autre. Je le dis, mais je ne le jurerais pas.
Sachez que ces messieurs se détestent dans la vraie vie autant que dans le monde virtuel : avec beaucoup d'affection mutuelle. Quant à moi, j'ai surtout écouté et dévoré plus que ma part du succulent repas que nous a apprêté la nièce de Léo. Que le Ciel bénisse cette chère femme ainsi que sa famille.
Si l'internet ne servait qu'à une chose, ce devrait être cela : favoriser la rencontre entre des gens qui étaient faits pour se rencontrer. Le reste est littérature…