Un an après le lancement des contrats autonomies qui représentaient une mesure majeure du Plan Espoir Banlieue, l’heure est venue de dresser les premiers bilans. Bilans mitigés puisque il était prévu d’accompagner vers l’emploi, sur trois ans 45.000 jeunes issus des quartiers difficiles et qu’à ce jour, seuls 11.798 jeunes ont été impliqués dans le processus. Pourquoi un tel écart ? D’abord car le dispositif a mis du temps à être mis en place. Ensuite car, sous les effets répétés de la crise, les opérateurs privés et publics qui s’étaient engagés à mener ces jeunes vers un emploi connaissent bien des difficultés à placer les jeunes qu’ils ont suivis. Souvent soumis à une concurrence accrue même sur des secteurs qui peinent à recruter, les opérateurs se heurtent également au manque de qualification des jeunes : jusqu’à « à 90 % inconnus de Pôle emploi ou des missions locales » sur l’Ile de la Réunion. Source : Les Echos
