La carte du monde-puzzle a pris place sur la table. L'occasion de regarder la terre, la géographie, par le biais des approches Montessori.
Nous avons auparavant ressorti le globe rugueux pour toucher les mers, les océans, doux et bleus... pour toucher les terres, grises et rugueuses. Il aime toucher le globe, le toucher à deux mains puis se prendre pour un dauphin ou un homme. La découverte de l'espace, dont je parlais là, est toujours une activité qu'il réclame régulièrement, au moins en lecture toucher grâce au livre de la collection "Aide moi à faire seul" : « Balthazar et l’espace » de Marie-Hélène PLACE, Caroline FONTAINE-RIQUIER et Féodora STANCIOFF.
Nous avons continuer en regardant une planisphère et en retrouvant les continents sur la balle en mousse. Passer de la 2D, la cartographie, à la 3D, la balle (le globe), et inversement. Retrouver la terre, non plus rugueuse mais colorée, et découvrir qu'elle est composée de continents. Nous l'aplatissons de la main pour comprendre ce nouveau puzzle, ces deux ronds de continents. Concours de circonstance heureux, les déformations des continents sur la balle sont les mêmes que sur la carte-puzzle du monde, même si les couleurs des continents, eux, ne correspondent pas.
La carte-puzzle du monde est là, je lui ai montré en retirant toutes les pièces, en détourant du doigt l'extérieur de chaque pièce puis l'intérieur de son emplacement sur le puzzle. Il est conquis, reproduit le détourage presque consciencieusement et pose toutes les pièces (avec le plus souvent la poignée?!). La facilité de l'emboitement ne lui permet pas de se concentrer sur la forme des continents. Gageons que ce sera la répétition qui offrira cette leçon tactile.
Plein d'appréhension, n'osant pas mettre son poids sur sa jambe "toute neuve", il a aimé redécouvrir l'acte d'être attablé. Un début en toute chose.