Contrairement à ce qu'annonçait la presse, le roi Albert II n'a finalement pas demandé au Premier ministre sortant Guy Verhofstadt de former un "gouvernement d'urgence".
Le cabinet sortant reste donc en place, avec pour charge d'expédier les affaires courantes.
Guy Verhofstadt, Premier ministre belge sortant...et continuant (Sipa)
Le roi de Belgique, Albert II, n'a finalement pas demandé au Premier ministre sortant, Guy Verhofstadt, de former un "gouvernement d'urgence", comme l'annonçait la presse belge de ce matin."Le roi a reçu en audience ce midi au château de Laeken Monsieur Guy Verhofstadt, Premier Ministre", indique l'unique phrase du communiqué du Palais royal. Selon la Constitution belge, tant que le roi ne désigne pas officiellement un nouveau gouvernement, le cabinet sortant reste en place avec pour tâche de continuer à gérer les affaires courantes.
Les négociations dans l'impasse
Les médias belges avaient affirmé que le roi allait demander à Guy Verhofstadt de diriger un "gouvernement d'urgence", les négociations pour former un nouveau gouvernement étant dans l'impasse depuis six mois.
Le parti de Guy Verhofstadt, un libéral flamand à la tête du gouvernement belge depuis 1999, a perdu les législatives du 10 juin. Depuis cette date, il gère les "affaires courantes" en attendant la formation d'une nouvelle coalition.
Cependant le leader chrétien-démocrate flamand Yves Leterme, sorti vainqueur des élections côté flamand, n'est pas parvenu à former une coalition, en raison du désaccord entre partis flamands et francophones sur une possible réforme des institutions belges, réclamée par la Flandre.