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Sincérité et calcul en politique

Publié le 10 mai 2010 par Pierre

Faut-il être sincère pour faire carrière en politique ? Ou faut-il être un expert du langage médiatique et des combines ?

Petite typologie purement subjective de quelques uns de nos représentants politiques.

Sincérité et calcul en politique
Catégorie 1 : les purs et durs. Ils ont une vision de la société (Duflot, Dupont Aignan), une sincérité et une constance dans leur engagement. Parfois ils s’emportent quand ils ne se sentent pas entendus (Mélenchon). Trop sincères pour ne pas fâcher les intérêts bien installés : devront changer de catégorie pour espérer percer un jour.

Catégorie 2 : ils ont tout compris. Un discours idéologiquement structuré, des convictions affichées (Borloo, Aubry), mais aussi pas mal de tactique (Villepin, Bayrou). Les meilleurs pour se faire élire Président(e) de la République, à n’en pas douter.

Catégorie 3 : les vrais politicards. Ils se révèlent sur les plateaux télé les soirs de défaite électorale : mauvaise foi, langue de bois, humour aigre (Bertrand, Copé). Certains voudraient retourner leur veste, mais n’osent pas encore (Valls). Trop cyniques pour être vraiment appréciés des électeurs.

Catégorie 4 : ils ont trahi leur camp pour un portefeuille (Kouchner, Besson). Ils ont fait preuve de telles contorsions idéologiques (Chirac, Fabius) qu’on ne sait plus ce qu’ils pensent. Grillés politiquement : il est permis de se foutre de l’électeur, mais plus discrètement quand même.

Catégorie 5 : sincères dans leur engagement, ils ont dû, à un moment ou à un autre, retourner leur veste pour sauver leur mouvement politique (Chevènement, De Villiers). On sent bien qu’ils sont en politique pour défendre des convictions, mais la veste retournée, ça fait vraiment mauvais effet.


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