Peut-être vous en êtes-vous déjà aperçu : Calcadis évite, autant que possible, de manier la langue de bois, et n’aime pas trop l’hypocrisie…
Non, car autrement, il se préoccuperait aussi des 20 000 morts annuels par maladies nosocomiales1 dans ses propres hôpitaux (le terme « propre » étant précisément ici fort mal choisi…).
Non, car autrement, il prendrait quelques responsabilités pour limiter les 20 000 morts annuels lors d’accidents domestiques2.
Mais résorber tout ça ne peut pas produire de rentrée suffisante de fric. Au contraire, même : ça couterait…Alors on laisse ces problèmes sous silence, et, puisque les caisses de l’Etat sont désespérément vides (et même plutôt désespérément dans le rouge…), on essaie de créer des entrées d’argent à « n’importe quel prix » (c’est le cas de le dire !…), et d’abord là où c’est facile : la route, que nous utilisons en permanence, pour notre boulot comme pour nos loisirs, par le biais, entre autre, des radars mesurant les vitesses, qu’ils soient embarqués ou fixes. En plus, ça peut arrondir les fins de mois de quelques petits copains, puisque la société qui gère les radars fixes est privée, et touche 2% du « chiffre d’affaires3« .
Et il est facile de présenter ça pour votre sécurité. Pensez donc ! Nous sommes passés de 10 000 morts à moins de 5 000 !
Maintenant, j’aimerais savoir si les statistiques ne sont pas faussées (il y a des précédents…)… Si la diminution du nombre de morts – ce dont il faut bien sûr se réjouir – ne serait pas due en bonne partie au travail des ingénieurs automobiles ou des Ponts et Chaussées… plutôt qu’à l’accroissement exponentiel des radars. Remarquez, au passage, qu’il se crée désormais de nouvelles zones où les accrochages se multiplient : autour de ces fameux radars où tout le monde « pile » de façon désordonnée, par crainte fort justifiée de se faire « baiser » par une machine bête, méchante… et parfois mal réglée4.
Que la maréchaussée soit complice de ces scandales n’arrange rien au sentiment de révolte qui commence à poindre sérieusement dans le pays5…
Bon, d’accord, ce n’est pas drôle… Mais il faut faire avec… Ou, mieux, il faut retourner à notre avantage cet état de fait.
Comment ?
Soyez d’abord objectif avec vous-même (je sais, pas facile !…).
Un trajet de 20 km (valeur souvent présentée comme une moyenne des trajets en automobile) se parcourt en 12 minutes à 100 km/h… et en 15 minutes à 80 km/h.
Vous êtes sûr que vous ne pouviez vraiment pas partir trois minutes plus tôt ?…
Convertissez le totalitarisme instauré sur nos routes comme une aubaine pour effectuer des économies !
C’est surprenant, les résultats que l’on peut obtenir !
Citroën Xantia
Sur un trajet de 750 km (aller-retour « éclair » de 375 km sur le pourtour méditerranéen) que j’ai l’habitude de faire régulièrement (80% d’autoroute), je me suis amusé, deux fois (où j’étais parti bien à l’heure…), à conduire de façon particulièrement « cool » : vitesse maxi 110 / 120 km/h, pas d’accélérations brutales, notamment après les barrières de péage (au nombre de 16 : si, si, promis !…), l’œil aux aguets en permanence dans les rétroviseurs pour m’insérer au bon moment lors des dépassements de poids lourds sans modifier mon allure ni gêner ceux qui roulaient beaucoup plus vite que moi, etc. Avec ma bonne vieille Xantia break 110 CV HDI de 1 440 kg, et bientôt 320 000 km au compteur (dont six apprentissages en « conduite accompagnée »), je suis descendu un peu en-dessous de 4,2 litres pour 100 km, alors que d’habitude, sur le même trajet, je suis autour de 6 litres, et entre 5 et 5,5 litres sur route de campagne (ce qui n’est déjà pas si mal pour un véhicule, datant du millénaire précédent, de ce gabarit, avec cet historique, et de ce kilométrage : vive le C99 et le P18 !…). En tout, j’ai dû « perdre » à peu près trois quarts d’heure (de toute façon, 750 km : la journée est fichue…).
L’économie immédiate est sensible, bien sûr, mais l’économie à long terme doit pouvoir aussi se calculer : pneus, plaquettes et disques de frein, roulements, amortisseurs…
Et songez un peu à la pollution évitée…
Nous avons donc tout à y gagner, à respecter ces fichues limitations !
Le plus gros risque reste la somnolence (première cause d’accidents sur autoroute, en France). Les italiens l’ont bien compris : leurs limitations sur autoroute passent de 130 km/h à 150 km/h. Ils ont calculé que le risque d’accident était alors divisé par deux, la vitesse stimulant l’éveil. Pour qui connait les autoroutes italiennes, avec, en plus, les italiens dessus, 150 km/h, faut déjà être « un bon » !…
Un risque suivant, bien moindre, c’est vrai, c’est l’inattention. Qui garde en permanence un œil rivé sur le compteur ?
Les conséquences peuvent se faire sentir vite : un radar et crac, une bonne amende et des points en moins…
Pour palier ce problème, Calcadis vous propose donc de profiter d’un petit appareil, l’Inforad K1
Inforad K1
, qui vous informera en permanence :
- de vos excès,
- de l’emplacement des radars fixes (en tenant compte de votre sens de circulation),
- des endroits où il est fréquent que des radars mobiles se cachent.
Quels sont les avantages ?
- pas plus gros qu’une clé USB, vous l’aurez toujours avec vous, même pour un trajet court, même pour un trajet que vous connaissez par cœur, et sur lequel vous ne vous encombrez pas d’un GPS alors inutile,
- précis, il vous préviendra dès que vous dépasserez la limitation de vitesse (c’est particulièrement appréciable lors d’une entrée en agglomération),
- pratique, il se fixe généralement sur le rétroviseur intérieur, peut se recharger sur l’allume-cigare, le secteur (adaptateur fourni dans la version luxe), ou par une prise USB de votre ordinateur (pendant la mise à jour, par exemple),
- ses mises à jour sont totalement gratuites, à vie,
- les bases de données sont actualisées régulièrement, une fois par semaine, le vendredi.
Vous y gagnerez en sécurité, car vous ne serez plus obnubilé par la crainte d’avoir laissé passer un panneau annonçant un radar automatique, par la crainte de voir la voiture de Gendarmerie ou la voiture banalisée trop tard. Vous pourrez donc vous consacrer pleinement à la conduite par elle-même.
Vous y gagnerez en économie, car vous éviterez les dépassements de vitesse fréquents et importants. Votre conduite sera alors plus régulière, plus souple, plus calme. Votre véhicule consommera donc moins et s’usera moins vite.
Cet appareil, un avertisseur de radars, est parfaitement légal et autorisé.
Vous ne devez pas le confondre avec un détecteur de radars, qui, lui, est formellement interdit (jusqu’à 1 500 € d’amende + retrait de deux points + saisie de l’appareil + éventuellement saisie du véhicule). La nuance est subtile, d’accord, mais la réglementation est là !
Quelles sont les différences ?
- L’avertisseur utilise la technologie GPS pour se situer.
- L’avertisseur possède dans sa mémoire la localisation des radars.
- L’avertisseur établit une corrélation entre le mouvement de votre véhicule et la position des radars. Il vous prévient en fonction de ces données. Il n’y a aucun lien direct entre l’avertisseur et le radar.
- A l’inverse, le détecteur capte les ondes émises par les radars, et vous avertit à ce moment là.
Officiellement, les détecteurs posent un problème aux forces de l’ordre, qui craignent un brouillage des valeurs qu’elles mesurent. C’est bien sûr impossible6. En réalité, elles se sont précipitées sur la faille : les radars utilisent des gammes d’ondes qui leur sont spécifiquement attribuées, et les détecteurs n’ont pas l’autorisation d’utiliser ces gammes… Donc le détecteur est interdit.
C’est différent pour l’avertisseur qui utilise les gammes d’ondes émises par les satellites GPS, gammes parfaitement libres d’utilisation. Donc, ça ne peut pas être interdit. Et ça ne pourra pas être interdit tant que les GPS seront autorisés.
Outre le fait que l’avertisseur soit légal, il est, en plus, beaucoup plus fiable.
En effet, les forces de l’ordre sont conscientes qu’elles ne peuvent saisir tous les détecteurs en circulation. Leurs radars mobiles sont donc équipés de dispositifs limitant l’action des détecteurs. Notamment, les mesures prises par le gendarme ne durent que quelques secondes, voire quelques dixièmes de secondes, puis l’appareil se met en veille, sans émission. Ça veut dire qu’il faut qu’un véhicule vous précède et se fasse contrôler pour que votre détecteur puisse capter quelque chose avant que ce soit votre tour. Sur le périf’ à Paris, ok, ça marche ! Sur une départementale à trois plombes du matin, c’est beaucoup plus aléatoire… Et là, en plus, votre détecteur est détecté…
Soyez donc rassuré (ou rassurée : l’avertisseur n’a rien de sexiste et marche tout aussi bien avec vous, mesdames !) ! Et partez serein (ou sereine…) : l’Inforad K1 veillera pour vous !
Notes :
- 1. Une maladie nosocomiale est une maladie que vous attrapez dans un hôpital alors que vous y êtes pour soigner tout autre chose. Par exemple, vous entrez avec un bras cassé et vous ressortez les pieds devant parce que vous avez choppé un staphylocoque qui a muté pour tenir tête aux plus puissants antibiotiques.
- 2. Accidents domestiques à prendre au sens large : grand-maman qui déboule dans l’escalier, le petit qui se noie dans la piscine, qui s’ébouillante dans son bain ou avec la casserole de lait sur le fourneau, le dogue qui joue un peu trop fort avec bébé, le gros dormeur qui s’asphyxie au monoxyde de carbone sortant de son poêle à charbon mal réglé, le bricolo qui se fait écraser par sa voiture dont le cric a ripé, etc.
- 3. Allez ici : http://www.atosorigin.com/en-us/Investors/en-us/The_Group, et http://www.atosorigin.com/en-us/Investors/en-us/The_Group/board_of_directors/default.htm. Vous verrez comment fonctionne la société et qui sont ses dirigeants… Bon, ok, c’est en anglais, mais vous comprendrez quand même ! Et il y a la photo des personnalités les plus en vue…
- 4. voir le scandale qui a éclaté fin 2007, bien analysé ici : http://www.marianne2.fr/Radars-mal-regles-Une-enquete,-vite!_a82840.html.
- 5. Petit rappel, car je crois que tout est fait pour que ce soit oublié : lorsque l’impôt sur le revenu fut « inventé », il était bien spécifié que cette création était destinée à assurer la protection des biens et des personnes, nouvelle charge et responsabilité attribuée à la Gendarmerie…
- 6. Il existe des appareils qui brouillent les radars, mais là, c’est encore plus « défendu », et ce n’est plus un « détecteur », mais un « brouilleur ». Attendez-vous à de la prison ferme…