Mon coeur joue du Tam-Tam à chaque fois que je dîne avec toi Tam.
Que je dîne, que je soupe, que je mange, que je déjeune, que je casse la croûte, que je becte, j'ai une faim dévorante de toi du matin jusqu'au soir.
Dans la nuit : soupe à l'oignon. Jamais soupe à la grimace.Toujours faim ! Une faim débordante. Faim de tes totales similitudes, maître ès solitude, tu es experte en lignes de fuites, lignes brisées, lignes éconduites. Savants dédales. Art des cô...tes sauvages. Tu vois tout Tam, avec ton oeil phare et balise en océan ensauvagé, écumes aux lèvres.
Un grand vent souffle sur tes seins coniques. Je plante un piolet dans ta bouche, le drapeau sommital sur ton nombril. Je suis ton Tensing Norgay. Je joue du Tam-Tam sur tes himalayas de peinture glacée. Gouffres, crevasses , glaciers et séracs. Tam : neige éternelle. Je danse sur le toit du monde. Sur toi Tam.
Je te dévore à belles dents. Tes vêtements flottent aux vents éternels comme les drapeaux de prière, loungta, darchok ! Tam tes dents, tes fleurs, tes yeux : bodhisattvas...