Un article rappelle les grandes marées noires depuis 1967. Il y en a eu huit. Ma calculette et moi avons noté ceci : 1 550 000 tonnes parties dans l'eau. Celle de l'Erika, en 1999, a été une des moins importantes.
Un reportage autour d'un collège situé près de Calais. On y évoque surtout... les conditions de vie des familles. Et la forte demande affective des jeunes. " Si vous perdez le contact avec eux, dit un prof, ça pète ! ". Au propre (bouteilles remplies d'acide chlorhydrique qui détonnent) et au figuré. Une mère témoigne. Six enfants. Mari en déplacement. Une autre, moins d'enfants, pas de mari. Comment on fait, demandent-elles ? Je me dis en lisant tout cela que créer des emplois irait finalement mieux que sucrer des allocations. Mais bon.
Le président de la République dit ne plus voir les manifestations. Son ministre des affaires sociales a déclaré, lui, regarder avec attention la mobilisation du 1er mai. Manifestation " qui n'a rien de rituel" a exprimé un responsable syndical. Quel monde étrange :-) Lisant, je me demandais : qui parle à qui, dans tout cela ?
Il n'y a pas urgence, dit un policier. Il n'est pas utile d'aller très vite. Les conséquences peuvent être trop lourdes. A propos de l'affaire des footeux qui donnent du coup de rein en des lieux experts. En gros, maintenant que les fuites ont été lâchées et que les types sont mixés pendant que la "pauvre mineure" se fait des sous avec Paris Match, on va laisser passer la coupe du monde et on y reviendra. Mouais.